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La Chute du faucon noir  (c) D.R.

La Gazette du doublage :  concernant le doublage, vous avez eu comme professeurs des personnes aussi compétents et respectés que Diane Arcand, Olivier Reichenbach ou encore Marie-Andrée Corneille. Pourriez vous nous expliquer ce que l'enseignement dispensé par ces grands professionnels et leur contact vous ont apporté en tant que comédien et particulièrement en tant que comédien faisant du doublage ?

Nicolas Charbonneaux-Collombet : La confiance en soi ! Le doublage est un art très exigeant. Vous devez toujours être en pleine possession de vos moyens. Il faut comprendre la situation en très peu de temps, préserver le jeu de l’acteur et non y mettre sa propre interprétation et pour finir lire en place !... Ils ont été là pour me donner confiance en moi et me mettre en situation réel de doublage. Confiance, Compréhension, Action… voilà les mots d’ordre !


La Gazette du doublage :  Pour le cinéma, vous avez travaillé sur la v.f.q. de La chute du faucon noir de Ridley Scott, au côté de Jean-Luc Montminy et Hubert Gagnon (entre autres). Comment s'est déroulé ce doublage? Pourriez vous nous expliquer ce qui  lui est arrivé lorsque la vhs et le dvd de ce film sont sortis au Québec.

Nicolas Charbonneaux-Collombet : Je n’avais pas un rôle principal pour ce film, mais l’expérience m’a beaucoup marqué. C’est la première  fois que je travaillais avec Olivier Reichenbach sur un projet réel et la barre était haute. Olivier est un excellent directeur de plateau et il sait trouver les bons mots pour vous mettre à l’aise et fait ressortir le meilleur de chacun. Je n’ai pas fais de boucle avec Jean-Luc Montminy ni Hubert Gagnon dans ce film, mais je me suis rattrapé plus tard !

Pour ce qui est du DVD , j’ai été déçu de voir que c’était la version française de France qui était offerte surtout que je ne l’avais pas vu au cinéma ! Finalement, la version québécoise vient de sortir sur le DVD collector… voilà une bonne nouvelle !

  Nous étions soldats (c) D.R.

La Gazette du doublage : Votre voix est régulièrement associée à d'importantes productions cinématographiques américaines telles que Nous étions soldats, Les 101 Dalmatiens ou Destination Ultime 2 (alias Destination finale 2 chez nous) mais vous travaillez beaucoup aussi pour la télévision. Ainsi vous avez doublé sur deux très agréables séries d'animation: Caillou (diffusé en France sur une des chaînes Disney) et surtout Sacré Andy, que les enfants français peuvent apprécier sur TF1. Le contexte économique est actuellement peu favorable ou doublage québécois. Vous qui faites partie de la vague montante du doublage de la Province commencez vous à en ressentir les effets ?

Nicolas Charbonneaux-Collombet : Je ne suis pas trop au courant du dossier du doublage au Québec et je laisserai à d’autres le choix de donner une explication économique. Par contre, je peux vous dire que malgré les coupures budgétaires drastiques de cette année, le travail est toujours au rendez-vous. Les effets vont peut-être se ressentir d’ici 6 à 8 mois, mais je sais que le Québec exporte bien ses séries. Pour preuve, la série Edgemont qui passe sur France2 connaît un succès monstre en France… avec un doublage Québécois ! Et ce n’est pas tout, plusieurs séries d’animation sont doublées actuellement pour le marché européen.