La Gazette du doublage : Sur
scène vous avez interprété Britannicus de Racine. Quels sont
vos auteurs de théâtre favoris? Lesquels aimeriez vous interpréter
?
Nicolas Charbonneaux-Collombet :
Je ne peux pas parler d’auteurs
favoris. Je suis plus « comique » que « dramatique ».
Britannicus m’a permis de toucher un côté sombre, fougueux et
écorché vif de ma personnalité. Comme dirait Jean Beaunoyer
de la Presse « C’est un théâtre casse-gueule ! ».
Je préfère jouer la tristesse dans le comique. J’ai joué cet
été au « Fêtes de la Nouvelle-France » à Québec. Quelle
belle expérience ! Le contact avec les gens, la proximité,
l’imprévu… c’est çà que je préfère !
La Gazette du doublage :
Vous avez pris des cours de claquettes.
Vous êtes tenté par les spectacles musicaux? Quel serait votre
idéal en la matière : Andrew Loyd Weber, Bob Fosse ou L'Homme
de la Mancha ?
Nicolas Charbonneaux-Collombet :
Il faut plus que des cours de
claquettes pour faire des comédies musicales. Je ne prétends
pas être un chanteur à voix et les cours de claquettes étaient
pour le rythme du corps et mon expérience personnelle. Je continue
le chant pour pouvoir, un jour je l’espère, doubler sur des
productions de Disney. J’adorerais avoir un rôle comme le génie
d’Aladdin ! (excellement doublé en vfq par Mario
Desmarais, NDLR) Enfin pour répondre à ta question, je suis
plus « West Side Story » ou « Les parapluies
de Cherbourg ".
La Gazette du doublage : Sur
quoi travaillez vous actuellement et quels sont vos projets
?
Nicolas Charbonneaux-Collombet :
J’ai un automne de rêve et je
suis comblé. Je vais doubler le rôle de Scott Speedman dans Underworld
(comédien que j’ai déjà doublé dans Dark Blue), j’ai
un beau petit personnage dans Mika une série
d’animation ainsi qu’une autre série pour ados pour la France.
Je vais reprendre les cours de chant au mois de septembre, d’ailleurs
j’aimerais en profiter pour remercier Lucette Tremblay, une
femme d’une sensibilité exceptionnelle. Pour le reste, je travaille
sur l’écriture de contes pour enfants et la mise en scène d’une
pièce de théâtre écrite par mon grand-père. À part çà, il ne
reste que quelques mois avant de voir les premiers flocons…
alors je vais prendre un peu l’air !