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  Sacré ANdy ? (c) D.R.

La Gazette du doublage : En tant que comédien de doublage on a pu vous entendre dans une série d'animation très appréciée des jeunes télespectateurs français, à savoir Sacré Andy. Qu'y faisiez vous ?

Stéphane Rivard : Dans Sacré Andy je tenais le rôle du shérif (le père). Mon « fils » était doublé par Antoine Durand.


La Gazette du doublage : Quel a été votre premier doublage ?

Stéphane Rivard : Mon premier doublage était un document corporatif chez Cinélume en janvier 1992. Je faisais un  brancardier et le radio-voice. C'était dirigé par feu Fernand Rivard.


La Gazette du doublage : Les sociétés de doublage n'hésitent pas depuis quelques années à vous confier des rôles de premier plan sur des productions américaines à budget confortable  comme Hal le superficiel (L’amour extra-large en France) ou Lac Placide (Lake Placid) . On apprécie la diversité de votre jeu. Quel est l'apport de votre formation et de votre experience de comédien dans votre manière d'aborder un doublage ?

Stéphane Rivard : Ayant eu une formation universitaire en arts dramatiques et participé à des ateliers de doublage à l'UQAM (en privé avec Jean Galtier,maintenant oeuvrant en France), et à 3 reprises avec le CADM, il m'est plus aisé d'oeuvrer dans cette facette du métier d'acteur. Mon expérience à la radio (communautaire, corporative) a sûrement aidé aussi. J'ai d'ailleurs accumulé mes 30 permis afin de devenir membre UDA afin de faire du doublage !

Boat Trip (c) D.R.

La Gazette du doublage : Les échos de votre prestation sur le film Boat Trip sont des plus louangeurs. Pourriez vous nous parler de ce film et de ce doublage? Avec qui avez vous travaillé sur la vfq de ce long métrage ?

Stéphane Rivard : Boat Trip est une comédie sur laquelle je doublais Horatio Sanz (de l'équipe de l’émission Saturday Night Live). Mes scènes étaient surtout doublées en compagnie de Pierre Auger (Cuba Gooding jr), Denis Mercier (Roger Moore), Viviane Pacal et Johanne Garneau.

La Gazette du doublage : Les circonstances économiques sont actuellement peu favorables au doublage du Québec. Comment vivez vous cette situation ?

Stéphane Rivard : Les circonstances économiques m'affectent sporadiquement car je trouve que je bosse assez régulièrement. Je me fais un devoir, et plus souvent un plaisir!, de garder une bonne relation avec mes employeurs, de rester disponible et d'être le plus versatile possible (je vais chanter sur le prochain film avec Jack Black - que je doublerai à nouveau). De plus, grâce à un bon pote du nom de Denis Michaud, aussi comédien-doubleur, je bosse avec la SRC-RDI (Société Radio Canada-Réseau De l’Information, NDLR) sur des séries comme Les Grands Reportages.