|
![Sacré ANdy ? (c) D.R.](images/0241/sacreandy2.jpg) |
|
|
La Gazette du doublage :
En tant que comédien de doublage
on a pu vous entendre dans une série d'animation très appréciée
des jeunes télespectateurs français, à savoir Sacré Andy.
Qu'y faisiez vous ?
Stéphane Rivard : Dans
Sacré Andy je tenais le rôle du shérif (le père). Mon
« fils » était doublé par Antoine Durand.
La Gazette du doublage :
Quel a été votre premier doublage
?
Stéphane Rivard : Mon
premier doublage était un document corporatif chez Cinélume
en janvier 1992. Je faisais un brancardier et le radio-voice.
C'était dirigé par feu Fernand Rivard.
La Gazette du doublage :
Les sociétés de doublage n'hésitent
pas depuis quelques années à vous confier des rôles de premier
plan sur des productions américaines à budget confortable
comme Hal le superficiel (L’amour extra-large en
France) ou Lac Placide (Lake Placid) . On
apprécie la diversité de votre jeu. Quel est l'apport de votre
formation et de votre experience de comédien dans votre manière
d'aborder un doublage ?
Stéphane Rivard : Ayant
eu une formation universitaire en arts dramatiques et participé
à des ateliers de doublage à l'UQAM (en privé avec Jean Galtier,maintenant
oeuvrant en France), et à 3 reprises avec le CADM, il m'est
plus aisé d'oeuvrer dans cette facette du métier d'acteur.
Mon expérience à la radio (communautaire, corporative) a sûrement
aidé aussi. J'ai d'ailleurs accumulé mes 30 permis afin de
devenir membre UDA afin de faire du doublage !
![Boat Trip (c) D.R.](images/0241/boattrip.jpg) |
|
|
|
La Gazette du doublage :
Les échos de votre prestation
sur le film Boat Trip sont des plus louangeurs. Pourriez
vous nous parler de ce film et de ce doublage? Avec qui avez
vous travaillé sur la vfq de ce long métrage ?
Stéphane Rivard : Boat
Trip est une comédie sur laquelle je doublais Horatio Sanz
(de l'équipe de l’émission Saturday Night Live). Mes
scènes étaient surtout doublées en compagnie de Pierre Auger
(Cuba Gooding jr), Denis Mercier (Roger Moore), Viviane Pacal
et Johanne Garneau.
La Gazette du doublage :
Les circonstances économiques
sont actuellement peu favorables au doublage du Québec. Comment
vivez vous cette situation ?
Stéphane Rivard : Les
circonstances économiques m'affectent sporadiquement car je
trouve que je bosse assez régulièrement. Je me fais un devoir,
et plus souvent un plaisir!, de garder une bonne relation
avec mes employeurs, de rester disponible et d'être le plus
versatile possible (je vais chanter sur le prochain film avec
Jack Black - que je doublerai à nouveau). De plus, grâce à
un bon pote du nom de Denis Michaud, aussi comédien-doubleur,
je bosse avec la SRC-RDI (Société Radio Canada-Réseau De
l’Information, NDLR) sur des séries comme Les Grands
Reportages.
|