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Objectif Cinéma : Mais ces programmations qu’on appelle aussi « transversales » produisent de la réflexion...

Stéphane Kahn : Effectivement. Quitte à assembler des films, autant essayer de le faire comme un travail de montage. J’ai toujours envie que ce ne soit pas un simple bout à bout et que les films se répondent, génèrent une réflexion, des questions de cinéma, de mise en scène. C’est peut-être très ambitieux… Pour cette programmation, on ne voulait pas faire un programme par genre et catégoriser les films. Dans pratiquement chacun des programmes de la rétrospective, on retrouve de la fiction, de l’expérimental, de l’animation et du documentaire. Il y a aussi bien, dans un même programme un film « léger » comme Foutaises de Jeunet et une œuvre plus difficile comme Les mains de Christophe Loizillon parce qu’ils ils jouent tous les deux sur le principe de série, de répétition. De fait, au sein d’un programme, ils allaient bien ensemble, même s’ils sont très éloignés formellement, thématiquement, etc.


Radi (c) D.R.

Objectif Cinéma : Comment as-tu travaillé pour élaborer ces programmations ?

Stéphane Kahn : Certains films allaient tout de suite ensemble, comme ceux de la série « Masques et métamorphoses » qui sont tous axés autour de la remise en cause de l’intégrité physique du personnage de cinéma. Ensuite, il y avait deux éléments importants : tout d’abord, c’était les 20 ans de l’Agence, il fallait donc choisir des films qui fassent sens par rapport à l’histoire de l’Agence, par rapport aux dizaines de personnes qui sont passées par cette structure. J’avais une liste de films un peu incontournables, comme Rêveries d’un promeneur solitaire de Christian Riberzani. Il fallait donc ensuite composer des séances intéressantes, avec des films qui se répondent, dont la confrontation au sein d’un même programme fasse jaillir un sens particulier et provoque, dans le meilleur des cas, un nouveau regard, une sorte de re-découverte. Certains films ne sont pas « historiques », mais cela aurait été dommage de ne pas les intégrer à cette programmation, parce qu’ils allaient très bien avec les autres, et permettaient qu’un nouveau sens se crée à leur vision rapprochée. Le titre de la rétrospective est « une (petite) histoire du court métrage contemporain », car elle ne prétend pas à l’exhaustivité : je revendique complètement la part de subjectivité de cette programmation et j’ai été obligé de mettre malheureusement de côté des films que j’adore parce que je souhaitais vraiment privilégier la cohérence de chaque programme et ce qui allait en sortir. Par exemple, il n’y a pas de films de Laurent Achard qui est peut-être le cinéaste français le plus prometteur, le plus important. On pourrait en citer d’autres. C’est une programmation avec une valeur historique car elle retrace 20 ou 30 ans de courts métrages, mais elle n’est pas exhaustive.



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