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Sur Love actually

Objectif Cinéma
 : Quelles sont, selon vous, les caractéristiques de ce genre de comédie par rapport aux précédentes ?

Richard Curtis : Cette question me plaît. Je crois que cette comédie-là diffère totalement des autres en ce sens que d’habitude dans une comédie il y a toujours une ligne dramatique. Et ce film est, je crois, le seul à ma connaissance qui tourne autour de neuf vraies histoires d’amour qui sont totalement impliquées dans l’histoire. Et c’est en cela qu’il me semble que cette comédie est totalement novatrice.

  Love Actually (c) D.R.

Objectif Cinéma : Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ces scènes de retrouvailles très importantes dans le film ?

Richard Curtis : Effectivement, j’aime beaucoup les scènes de retrouvailles, et c’est pour cela que j’ai choisi de situer aussi ce film à Noël, qui est pour moi le moment où on est finalement obligé de laisser une chance à l’amour, on est obligés d’être romantique en quelque sorte. C’est vraiment le moment de la dernière chance à certaines étapes de nos vies.

Et en ce qui concerne les aéroports, c’est vrai qu’un jour, je me suis retrouvé pendant une heure et demie dans un aéroport à attendre devant une porte. Et comme vous le savez, dans un aéroport, on attend qu’une seule personne, on est donc obnubilé par un seul regard et là j’ai eu l’occasion de voir ces gens autour de moi et l’on a vraiment envie de pleurer, de voir ces gens, ces émotions qui sont là devant vous et que l’on ignore d’habitude complètement.


Objectif Cinéma : A propos de l’écriture du film vous parlez souvent de « symphonie », on pourrait y ajouter l’abondance de musique qui encadre l’intrigue. Pourquoi tant de place à la musique dans ce film ?

Richard Curtis : En ce qui concerne la musique, la musique pop est absolument ma musique préférée au monde et lorsque j’écris, je suis tout le temps entrain d’écouter ce type de musique. Donc je la mets dans mes films autant que possible. Et d’ailleurs comme ce film, qui met en scène des histoires différentes, eh bien je trouvais que c’était un des liens absolument naturels entre toutes ces histoires multiples.

Love Actually (c) D.R.

Objectif Cinéma : Comment définiriez-vous finalement le romantisme à l’anglaise ?

Richard Curtis : D’abord, je ne sais pas si on peut définir le romantisme selon le pays ou la nationalité ; et j’ai montré d’ailleurs dans ce film à quel point il y avait une variété infinie de formes amoureuses. On dit par exemple que nos films sont drôles, mais on dit également que les Monthy Python sont très drôles. Or, il n’y a absolument rien à voir avec ces deux types d’humour. On pourrait aussi dire d’Asterix qu’il est aussi drôle que Truffaut à sa manière. Je crois qu’il n’y a pas vraiment de définition précise d’un romantisme britannique et tout le propos du film est là : la richesse et la variété de toutes les formes d’amour que l’on vit partout.



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2002
Love actually de Richard Curtis avec Hugh Grant, Liam Neeson
2001 Le Journal de Bridget Jones de Sharon Maguire avec R. Zellweger
1998 Coup de foudre à Notting Hill de Roger Michell avec J. Roberts
1997 Bean de Mel Smith avec Rowan Atkinson, Peter MacNicol
1993 Quatre mariages et un enterrement de Mike Newell
1989 The Tall Guy de Mel Smith avec Jeff Goldblum, Rowan Atkinson