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Winfried Bonengel  (c) D.R. FESTIVAL
DU CINEMA ALLEMAND

WINFRIED BONENGEL

Réalisateur
Entretien réalisé
le 18 octobre 2003, à Paris
Par Nicolas JOURNET
Photos de Nicolas JOURNET


Hôtel Le Petit Grégoire, quartier général des participants au 8e Festival du cinéma allemand.de Paris Le réalisateur allemand Winfried Bonengel parle avec un plaisir communicatif de son premier long métrage de fiction, Les Enfants de la colère, sorti dans les salles françaises le 15 octobre dernier. Très grand, les gestes amples, drôle, avec un petit côté anar fort sympathique, Winfried Bonengel évoque sa démarche cinématographique comme sa vision du monde. Sans discours formaté, avec simplicité et gentillesse. Une belle rencontre un peu trop courte.



  Winfried Bonengel  (c) D.R.

Objectif Cinéma : Comment avez-vous débuté dans le cinéma ?

Winfried Bonengel : En fait, j'ai commencé par faire du théâtre. J'étais acteur et je mettais aussi en scène des pièces à Munich. Mais je voulais avant tout faire du cinéma. A l'époque, je croyais qu'il fallait faire une école spécialisée pour maîtriser la technique. J'ai donc essayé d'en intégrer une en Allemagne, mais j'ai raté le concours d'entrée. L'un des amis était à l'ESRA, à Paris. Il m'a dit que c'était bien, je suis donc venu. Du point de vue de l'enseignement, cela ne m'a pas apporté grand chose. Mais ça m'a permis d'apprendre le français ! Et aussi de m'ouvrir à une nouvelle culture, ce qui est très important pour moi


Objectif Cinéma : Et après l'ESRA ?

Winfried Bonengel : J'ai travaillé en tant qu'assistant réalisateur pour des téléfilms de France 3. Ça ne me plaisait pas. J'avais un projet avec un supposé producteur parisien, mais qui n'a rien donné. Comme je sentais que je ne concrétiserais rien en terme de long-métrage avant longtemps, je me suis tourné vers le documentaire. Qui est beaucoup plus simple à monter financièrement qu'un long-métrage. Il suffit d'avoir une caméra et un bon sujet !