 |
|
|
|
Objectif Cinéma :
Mais comment alors vous préparez-vous de manière générale
pour interpréter un rôle ?
John Cusack :
Dans tous les films, bien sûr il y a un moment où on lit
le script, on en discute et rediscute, mais je pense qu’il
faut assez vite lâcher prise avec ça. Il faut que le personnage
arrive ! Et ne pas trop intellectualiser ce genre de
film.
Objectif Cinéma :
Au fait, pourquoi avez-vous
baptisé votre maison de production New Crime ?
John Cusack :
Ça s’est passé de la façon suivante. Lorsque Ronald Reagan
s’est exprimé en 1986-87, lors de son fameux discours d’inauguration
à la nation, un petit malin a réussi à perturber les retransmissions
satellites… Mais à l’époque, comme c’était une technologie
tout à fait nouvelle, les autorités n’ont pas pu l’arrêter.
C’était une nouvelle forme de crime légal. Et je trouvais
que dans chaque film, il fallait qu’il y ait cet élément
nouveau et perturbateur. D’où l’idée de New Crime.
Objectif Cinéma :
Finalement pourquoi est-ce
important pour vous d’être producteur ?
John Cusack :
Bien sûr en tant qu’acteur, on fait partie d’un film. Mais
là, en étant producteur, on a la sensation de fabriquer
le film, de faire partie d’un groupe, d’être à la source
tout à la fois du sujet, du scénario, et c’est une façon
pour moi de donner cette liberté aussi bien à moi-même qu’aux
acteurs du film qui devient un espace tout à fait nouveau.
|
 |
|
|
Objectif Cinéma :
Et si Agatha Christie réécrivait
Les Dix Petits Nègres aujourd’hui, est-ce que vous
pensez qu’elle réécrirait cette histoire ?
John Cusack :
Je pense que oui. Enfin peut-être pas la fin, juste le début…
(rires)
Objectif Cinéma :
Quels sont vos projets ?
John Cusack :
En même temps qu’Identity, sort en France un autre
film que j’ai produit, intitulé Max où je me suis
vraiment investi. Et avec ma boîte de production, nous avons
en tête de faire un film sur Edgar Gayce, une sorte de voyant
et guérisseur américain très doué. Un personnage mystique,
très radical, ce qui m’enchante à interpréter. Donc, j’ai
du pain sur la planche. C’est pas gagné, mais j’y vais comme
même !