Objectif Cinéma :
Pensez-vous à investir davantage
dans les infrastructures pour accueillir des gens de la
pointure de Maurice Jarre dans une belle salle de concert ?
Stéphane Thénoz :
Ça, ça relève de la collectivité. Mais Maurice revient l’an
prochain en France et nous a carrément demandé si on pouvait
s’occuper de ses concerts en France, donc il a été emballé
par le festival et par la Camerata de Bourgogne. Je pense
qu’on a des atouts qui peuvent nous aider à se positionner
au niveau national.
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Objectif Cinéma :
Vous avez dit que le festival,
au bout de sa quatrième édition, arrivait à sa maturité.
Quels projets avez-vous pour l’avenir de cet événement ?
Stéphane Thénoz :
Notre objectif, c’est que le festival devienne un label :
Pourquoi pas l’édition de CD ou de DVD ? Par exemple
on a filmé le concert de Maurice Jarre, les master classes,
donc on pourrait imaginer une collection chez un éditeur
de DVD. On va peut-être organiser des journées professionnelles
avec des compositeurs une ou deux fois par an. Nous voudrions
fédérer tous les professionnels de la musique de film. Ça
passe peut être par des avant-premières sous le label « Musique
et cinéma » en faisant venir des compositeurs... Notre
objectif est qu’il y ait une vraie reconnaissance de la
musique de film.