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Steve Suissa (c) Isabelle VAUTIER STEVE SUISSA
Réalisateur
Entretien réalisé
en avril 2004
Par Laetitia HEURTEAU
Photo de Steve Suissa par Isabelle VAUTIER


Acteur, réalisateur et producteur, Steve Suissa alterne depuis ses débuts les rôles et les fonctions tant au théâtre, qu’à la télévision ou au cinéma. Il prépare actuellement son troisème long métrage, Cavalcade, adapté du roman de Bruno de Stabenrath (Editions Robert Laffont) avec, dans les rôles principaux, Titoff et Bérénice Béjo.


  Le Grand Rôle (c) D.R.

Objectif Cinéma : Vos deux films (L’Envol et Le Grand Rôle) parlent surtout des affres du métier de comédien, métier que vous connaissez…

Steve Suissa : Oui. Métier que j’ai pratiqué pendant une quinzaine d’années, surtout au théâtre.


Objectif Cinéma : Quel regard jetez-vous à présent sur votre parcours en tant que comédien ?

Steve Suissa : Mon parcours de comédien, cela été le début d’une envie de faire du cinéma. J’ai commencé par suivre de nombreux cours de comédie où je suis rentré dans les histoires des autres. J’ai essayé de donner du meilleur de moi-même et à un moment, je me suis décidé à écrire. Ce fut L’envol, que j’ai réalisé. Devenir réalisateur m’a comblé, j’y ai trouvé des choses et des critères qui me comblent entièrement.


L'Envol (c) D.R.

Objectif Cinéma : Les références au théâtre sont nombreuses dans vos deux films sur l’apprentissage et la vie du comédien. Un discours étonnant pour un réalisateur de cinéma…

Steve Suissa : Pour Le grand rôle, l’évocation de personnages de comédiens est un hasard puisque c’est une adaptation de roman que j’ai lu et que j’ai trouvé formidable. Ce qui m’intéresse, c’est le parcours des gens, et leur quotidien. Donc ça pourrait être l’histoire d’un aide cuisinier ou l’histoire d’un maçon : ce serait pareil ! Je trouve que la seule façon de ne pas péter les plombs aujourd’hui, c’est de faire un métier qu’on aime, c’est de se battre pour quelqu’un qu’on aime. Dans mes films, tout est toujours question d’amour, d’amour de ce qu’on fait ou d’amour entre les uns et les autres, comment on y arrive, comment on n’y arrive pas, comment on se complète comment on se complète pas. C’est la seule chose qui me préoccupe.