Objectif Cinéma :
Quel a été le déclic pour réaliser ?
Steve Suissa :
J’en avais marre d’attendre le désir des autres. J’avais des
choses à dire et je n’arrivais pas à les dire. J’ai commencé
par écrire, puis j’ai commencé par réaliser et voilà…
Objectif Cinéma :
L’envol est un film autobiographique…
Steve Suissa :
Très !
Objectif Cinéma :
Et alors dans quel sens ?
Steve Suissa :
Tous ! C’est aussi clair que ça : c’est ma vie !
J’ai essayé de le faire avec le plus d’humilité possible.
J’ai fait appel à Marc Esposito pour co-écrire le scénario,
pour avoir quelqu’un qui ait du recul. Tous parce que je pense
que le premier film que l’on fait est un cri et qu’il faut
partir de quelque chose de personnel pour être sincère pour
pouvoir ensuite aller dans l’univers des autres.
Objectif Cinéma :
Et comment avez-vous rencontré
Clément Sibony, le héros de L’envol ?
Steve Suissa :
J’ai fait un casting, j’ai pensé que j’allais en voir deux
mille. Je l’ai vu, je l’ai bien aimé, je l’ai pris.
Objectif Cinéma :
D’un film à l’autre, une troupe
de comédiens se forme…
Steve Suissa :
Oui, j’aime bien reprendre les gens avec qui je m’entends
bien. J’aime bien l’idée de construire une famille.
Objectif Cinéma :
Comment vous est venue l’idée d’adapter Le grand rôle à
l’écran ?
Steve Suissa :
On me l’a proposé, je l’ai lu, j’ai trouvé ça formidable,
j’ai décidé de l’adapter et dans un second temps, j’ai trouvé
cela intéressant de rajeunir les personnages.
Objectif Cinéma :
Et avez-vous rencontré des
difficultés à réaliser ce projet ?
Steve Suissa :
Oui beaucoup. Des difficultés de financement. C’était un film
qui passait du rire aux larmes, donc c’était un film un peu
particulier pour les gens des chaînes de télévision. On l’a
fait de façon très indépendante.
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