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Objectif Cinéma :
Comment expliquez-vous le jeu
de miroir incessant entre le comédien et sa vie et le metteur
en scène et son Shylok dans votre film ?
Steve Suissa :
Ce sont des gens qui essaient d’être utile et de faire quelque
chose de leur vie. Et si le film a quatre dialectiques qui
sont intéressantes, c’est de passer du quotidien à quelque
chose d’extraordinaire et de l’autre côté, de passer de quelque
chose de très personnel, à quelque chose de très universel.
On part donc avec la première demi-heure du film sur un film
qui raconte la vie, le quotidien, un quartier, une histoire
d’amour, une histoire d’amitié, et tout d’un coup, il y a
un objectif qui vient se poser là, auquel on essaie de lui
faire face.
Objectif Cinéma : Qu’apporte
à votre scénario son identité juive, selon vous ?
Steve Suissa :
Une solidarité, une communauté et encore une fois je pense
qu’il faut toujours que les gens aient un passé, une vie et
une origine, sinon, on ne peut pas s’identifier à eux, si
on ne sait pas qui ils sont ni d’où ils viennent.
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Objectif Cinéma :
Quand avez-vous pensé à Stéphane
Freiss et Bérénice Béjo pour les rôles principaux ?
Steve Suissa :
Stéphane Freiss, on me l’a suggéré et Bérénice, je l’ai rencontré
ici il y a deux ans. Je l’ai trouvé formidable et j’avais
envie de travailler avec elle.
Objectif Cinéma :
Quelle ambiance créez vous
lorsque vous travaillez sur un plateau ?
Steve Suissa :
Je travaille dans une sorte de chaleur, je travaille dans
des détails, je travaille précisément, de façon artisanale,
je ne lâche rien.
Objectif Cinéma :
Et vous avez pensé consciemment
en réalisant ce film à l’aspect « théâtre dans le théâtre »
de ce sujet ?
Steve Suissa :
Plus ou moins…En fait non. Ce sont surtout les êtres humains
qui m’intéressent.
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2004 Le Grand
Rôle avec Lionel Abelanski, Laurent Bateau
2000
L'Envol avec Clément Sibony, Isabelle Carré
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