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Objectif Cinéma :
A l’écran, on remarque très vite une
belle complicité entre vous et Stéphane Freiss, comment l’avez-vous
construite concrètement avec celui-ci ?
Bérénice Béjo : On n’a
pas répété ensemble, Steve ne fait pas travailler les comédiens
avant le tournage. C’est vrai que cette connivence entre Stéphane
et moi est énorme. On a vraiment l’impression qu’on est fou
d’amour l’un pour l’autre, qu’on a toujours vécu ensemble.
Tout cela est tellement crédible que même lorsque j’ai vu
le film, j’ai trouvé cela incroyable. C’est la magie du cinéma.
Cela ne voulait pas dire qu’on ne s’entendait pas, mais il
y a entre Stéphane et moi, des choses dont on ne sait pas
comment elles sont apparues à l’image !
Objectif Cinéma : Et
comment vous pourriez décrire la façon de travailler de Steve
Suissa ?
Bérénice Béjo : Steve
sur un plateau, c’est très fort, très violent, très vécu.
Quand je pleure, il pleure. Il est complètement en empathie
avec ses personnages. Il vit complètement tous les personnages
de son film. C’est assez agréable. Et sinon, ce qu’il va dire,
c’est « plus ou moins » : « tiens,
ça un peu plus, ça un peu moins. « Laisse aller. »
« Fais-moi confiance ! » « Lâche-toi ! »
« Tranquille ! » « Ne fais rien ! »
Ne fais rien ? Ça m’énervait ! Mais comment
ça, je ne fais rien ?! « Non, non tu vas
voir ! »
Bref, très en confiance. C’était un tournage génial, avec
tous les copains et toute cette belle connivence.
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Objectif Cinéma :
Et quelle est votre prochaine actualité
cinématographique ?
Bérénice Béjo : Je vais
à nouveau tourner un film avec Steve qui s’intitulera Cavalcade.
C’est l’histoire d’un garçon un peu dandy, un peu dragueur
qui court les fêtes ; un jour, il a un accident de voiture,
se réveille à l’hôpital : il est tétraplégique. C’est
une histoire vraie, tirée d’un roman. Comment cet homme, ce
dandy, va apprendre à vivre sans ce côté superficiel et apprendre
à accepter qui il est.
Encore un sujet très fort. C’est vrai que c’est l’univers
que Steve aime, et je trouve qu’on ne fait pas tellement de
films comme ça en France en ce moment. Quand on a la chance
de pouvoir aller vers l’humain, et de donner aux gens, de
les faire rêver, de leur donner envie de vivre, d’être amoureux,
d’avoir des copains, de vivre chaque seconde, eh bien ça fait
plaisir d’avoir des rôles comme ça et de participer à ce genre
de films.
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2004 Le Grand rôle de Steve Suissa
avec Lionel Abelanski, Laurent Bateau
2001 24 heures de
la vie d'une femme de Laurent Bouhnik
2001 Comme un avion
de Marie-France Pisier avec M.-F. Pisier, B. Bejo
2001 Chevalier
de Brian Helgeland avec Heath Ledger, Mark Addy
2000 La Captive
de Chantal Akerman avec Sylvie Testud, Stanislas
Merhar
1999 Meilleur espoir
féminin de Gérard Jugnot avec B. Bejo, G.
Jugnot
1999 Passionnément
de Bruno Nuytten avec G. Lanvin, C. Gainsbourg
1998 Les Soeurs Hamlet
d'Abdelkrim Bahloul avec E. Altmayer, B. Bejo
1996 L'@mour est
à réinventer de François Dupeyron, Pierre
Salvadori
1996 Enceinte ou
lesbienne ? de Françoise Decaux-Thomelet
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