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Objectif Cinéma :
Et comment, au quotidien prépare-t-on
la programmation du festival ?
Caroline Mitchell : J’ai
vu 560 films pour faire cette programmation. Je vais dans
des festivals comme Montréal, Toronto et Rotterdam. Je
fais une présélection que je propose à Louisa Maurin, on en
parle, on échange, et on sélectionne les films selon les sections.
Objectif Cinéma :
Quand avez-vous concrètement commencé à préparer la programmation
de cette année ?
Caroline Mitchell : En
ce qui me concerne, ça ne commence jamais et ça ne s’arrête
jamais. J’entends tout le temps parler de films, j’en vois,
je discute avec des gens. Cela fait quand même vingt ans que
je suis dans ce milieu. Il n’y a pas un moment où ça commence
et un moment où ça finit. Mais, grosso modo, cela commence
avec le festival de Montréal à l’automne, puis Toronto, avant
le retour à Paris. Le bureau commence à se mettre en place
à la fin de l’automne, on travaille avec des mailings, on
contacte nos différents réseaux. Mais c’est aussi une réflexion
permanente. Et quand je passe l’été à Los Angeles, je continue
à y rechercher des films !
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Objectif Cinéma :
Et en tant que programmatrice du festival,
vous avez la charge de tous les films ou seulement d’une section
comme les films en compétition officielle ?
Caroline Mitchell : Je m’occupe de toute la sélection.
Après une première sélection de films, nous décidons ensemble
Louisa et moi des sections où on les met. Je travaille aussi
avec une programmatrice et une coordinatrice de la programmation
qui s’occupent plus particulièrement de différentes sections.
Objectif Cinéma : Quelle
a été la conséquence financière de l’abandon de la subvention
de la mairie de Paris ?
Caroline Mitchell : Quand
vous perdez une énorme somme d’argent sur un évènement, ça
engendre un certain nombre de choses. Avant, on était présent
sur 4, 5 ,6 cinémas, maintenant on ne programme plus qu’un
seul cinéma, et nous avons été obligés de supprimer la section
courts-métrages. La mairie subventionne un autre festival,
c’est son choix. Je crois que les deux festivals sont totalement
différents, et qu’ils méritent tous les deux d’exister. On
n’est pas concurrents, on est complémentaires.
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Objectif Cinéma :
Isabelle Adjani a un rôle important dans la survie de ce festival…
Caroline Mitchell : Isabelle
Adjani est présidente d’honneur du festival. Et elle nous
défend beaucoup dans le milieu des festival, même si ce n’est
pas quelqu’un qui aime beaucoup se montrer !
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La compétition officielle
Danny
Deckchair (Australie)
Deadlines (France – Grande-Bretagne – Tunisie)
Hollow city (Na cidade vazia) (Angola)
Hypnotic (Grande-Bretagne)
Le Grand Rôle (France)
Old, new, borrowed and blue (Danemark)
The Story of Ermei (Jing zhe) (Chine)
Site :
www.festivaldufilmdeparis.com
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