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19e Festival du Film de Paris  (c) Isabelle Vauthier

Objectif Cinéma : Et comment, au quotidien prépare-t-on la programmation du festival ?

Caroline Mitchell : J’ai vu 560 films pour faire cette programmation. Je vais dans des festivals comme Montréal, Toronto et Rotterdam. Je fais une présélection que je propose à Louisa Maurin, on en parle, on échange, et on sélectionne les films selon les sections.


Objectif Cinéma : Quand avez-vous concrètement commencé à préparer la programmation de cette année ?

Caroline Mitchell : En ce qui me concerne, ça ne commence jamais et ça ne s’arrête jamais. J’entends tout le temps parler de films, j’en vois, je discute avec des gens. Cela fait quand même vingt ans que je suis dans ce milieu. Il n’y a pas un moment où ça commence et un moment où ça finit. Mais, grosso modo, cela commence avec le festival de Montréal à l’automne, puis Toronto, avant le retour à Paris. Le bureau commence à se mettre en place à la fin de l’automne, on travaille avec des mailings, on contacte nos différents réseaux. Mais c’est aussi une réflexion permanente. Et quand je passe l’été à Los Angeles, je continue à y rechercher des films !

  19e Festival du Film de Paris  (c) Isabelle Vauthier

Objectif Cinéma : Et en tant que programmatrice du festival, vous avez la charge de tous les films ou seulement d’une section comme les films en compétition officielle ?

Caroline Mitchell
 : Je m’occupe de toute la sélection. Après une première sélection de films, nous décidons ensemble Louisa et moi des sections où on les met. Je travaille aussi avec une programmatrice et une coordinatrice de la programmation qui s’occupent plus particulièrement de différentes sections.


Objectif Cinéma : Quelle a été la conséquence financière de l’abandon de la subvention de la mairie de Paris ?

Caroline Mitchell : Quand vous perdez une énorme somme d’argent sur un évènement, ça engendre un certain nombre de choses. Avant, on était présent sur 4, 5 ,6 cinémas, maintenant on ne programme plus qu’un seul cinéma, et nous avons été obligés de supprimer la section courts-métrages. La mairie subventionne un autre festival, c’est son choix. Je crois que les deux festivals sont totalement différents, et qu’ils méritent tous les deux d’exister. On n’est pas concurrents, on est complémentaires.

Isabelle Adjani au 19e Festival du Film de Paris  (c) D.R.

Objectif Cinéma : Isabelle Adjani a un rôle important dans la survie de ce festival…

Caroline Mitchell : Isabelle Adjani est présidente d’honneur du festival. Et elle nous défend beaucoup dans le milieu des festival, même si ce n’est pas quelqu’un qui aime beaucoup se montrer !



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La compétition officielle

Danny Deckchair (Australie)
Deadlines (France – Grande-Bretagne – Tunisie)
Hollow city (Na cidade vazia) (Angola)
Hypnotic (Grande-Bretagne)
Le Grand Rôle (France)
Old, new, borrowed and blue (Danemark)
The Story of Ermei (Jing zhe) (Chine)

Site : www.festivaldufilmdeparis.com