Pour moi, les jalons de De Palma sont
représentés par trois films : Phantom of the Paradise,
Blow Out et Mission : Impossible, où il affirme
audacieusement que plus rien n’a d’importance, et qu’il n’y
a plus que des références cinéphiliques. Il y a une référence
hitchcockienne assez passionnante dans Pulsions, quand
De Palma dit « j’assume que mon cinéma soit un cinéma
de référence », et qui explique ce qu’est un personnage
de cinéma aujourd’hui, qui doit composer avec Blow Out,
avec MI, avec des docteurs Mabuse qui gravitent autour
de lui.
J’ai écrit un livre à la fois fermé et ouvert. Fermé parce que
j’ai dit tout ce que je voulais dire sur De Palma, pour moi
c’est fini, c’est cohérent sans étouffer le lecteur, qui sent
qu’il y a encore beaucoup de choses à faire et à dire sur De
Palma. Mais d’un point de vue personnel, tout est bouclé.
Objectif Cinéma :
Il y a aussi en effet une dimension très ouverte…
Luc Lagier : J’espère que
les gens vont assumer de plus en plus leur point de vue subjectif.
Je pense que dans notre génération, ce sera le cas, mais dans
la génération précédente, il y a encore beaucoup de timidité.
C’est l’ouverture d’une nouvelle forme d’expression, une intuition
critique qui manque dans tous les livres de fac actuellement.
Ce livre doit beaucoup à l’analyse de films à la fac, mais il
tend vers autre chose.
Titre
: Les Mille Yeux de Brian De Palma Auteur : Luc Lagier Langue : Français Editeur : Dark Sta Collection : Cinéma Format : Broché - 255
pages Dimensions (en cm) :
25 x 2 x 31