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Objectif Cinéma
: Comment avez-vous choisi
les réalisateurs ?
Michel Klein
: Nous les avons choisis à trois : moi, Jérôme et Franck
Beauvais d’Arte. Sur des critères affectifs. Et en recherchant
de fortes personnalités.
Jérôme Larcher
: C'étaient tous des réalisateurs avec lesquels nous avions
déjà travaillé et d’autres avec lesquels on avait envie
de collaborer. Des cinéastes que nous avions envie de défendre.
Mais nous avons aussi tenu à ne pas privilégier des réalisateurs
confirmés. Par exemple, pour Philippe Katerine et Dominique
Marchais, c'étaient leur premier film. Katerine s'est d'ailleurs
pris au jeu puisqu'il a tourné douze autres séquences qui
devraient, on l'espère, donner un long.
Michel Klein :
Un film qui sera très particulier…
Objectif Cinéma
: A posteriori, comment jugez-vous
cette expérience originale ?
Michel Klein
: Hatari est une jeune société de production. Nous l'avons
créée en mai 2002. Et commencer par la série Portraits
avec quinze personnalités différentes, quinze manières de
faire, on ne peut pas rêver mieux. Être directeur de collection
est un plaisir.
Jérôme Larcher
: Même si c'est très fatigant.
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Objectif Cinéma
: En quoi ?
Jérôme Larcher
: Il a d'abord fallu trouver les financements. Ce qui a
duré six mois. Il a aussi fallu jongler entre les films,
gérer les plannings des réalisateurs pour arriver à faire
se succéder les tournages. Mais les réalisateurs ont été
très satisfaits parce qu'ils ont pu faire avec Portraits
ce qu'ils ne peuvent pas faire dans le système de production
classique. C'était le but recherché.
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PORTRAITS
Capitaine
Achab de Philippe Ramos
Le Dieu Saturne de Jean-Charles Fitoussi
La Peur, petit chasseur de Laurent Achard
Tristesse beau visage de Jean-Paul Civeyrac
Métamorphose de, Jean-Claude Guiguet
Dans la voie de Thomas Salvador
1 Km à pied de Philippe Katerine
Lenz échappé de Dominique Marchais
Anesthésie, réanimation ? de Lucas Tizon
Jacques de Stephen Barcelo
La Goutte d’or de Sarah Petit
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