Objectif Cinéma :
Comment s'est passé la phase de production ?
Héléna Klotz :Sans trop de problème.
À Cannes, j'ai montré mon scénario à Phillippe Missonier,
qui avait produit Paria, le film de mon père, Nicolas.
Il ne pouvait pas le produire, mais il m'a dit de contacter
Les Films du Poisson. Et coup de chance, ça leur a plu. Le
budget n'était pas très important et j'avais une limite quant
au nombre de plans. Je devais les diviser presque par deux.
Mais je trouve que la contrainte rend créatif. Le dépôt d'un
scénario au CNC vous oblige à le terminer dans un certain
délai. Le pré-achat d'une chaîne à 30 minutes vous oblige
à resserrer le récit.
Objectif Cinéma : Quel est
votre prochain projet ?
Héléna Klotz :Je développe un
deuxième scénario que je co-écris encore avec ma mère. Ce
sera aussi un film de 40 minutes mais moins contemplatif,
plus basé sur la vitesse. Il s'appellera Un Rossignol dans
la campagne et racontera la découverte de l'amour chez
un garçon de 13 ans habitant la campagne.
Objectif Cinéma : Cela ressemble
assez au Léopard... La découverte de l'amour chez un
adolescent, c'est un thème qui vous est cher ?
Héléna Klotz : J'ai du mal à écrire
pour les personnes plus âgées. J'aime l'idée de la découverte.
J'aime les regards qui naissent au cinéma. J'aime le mouvement
qu'il y a dans les amours naissantes. C'est ce rythme-là que
j'ai cherché à trouver dans Le Léopard...
Objectif cinéma : points de vue
Le léopard ne sort … par Nicolas Journet Rencontres du Moyen Métrage
de Brive :site
du festival
Formée au sein des ateliers documentaires de
Jean Louis Comolli et Henri François Imbert
à Paris 8, Héléna Klotz
a participé à la réalisation de nombreux films
d’études. Elle a également travaillé comme assistante
à la mise en scène et comme actrice au théâtre.