SYNOPSIS:
C'est sans regret que Mima, chanteuse, quitte son groupe pour
se consacrer à une carrière de comédienne. Elle accepte un
petit rôle dans une série télévisée. Cependant son départ
brusque de la chanson a provoqué la colère de ses fans et
plus particulièrement celle de l'un d'eux. Le mystérieux traqueur
passe à l'acte en dévoilant en détail la vie de la jeune femme
sur Internet, puis en menaçant ses proches. Plusieurs incidents
violents se produisent dans l'entourage de Mima et elle réalise
que son existence se confond dangereusement avec la série
télé.
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Nous sommes dans les coulisses.
Une jeune fille, Mima, se prépare à entrer en scène. L’heure
du concert approche, elle est vraisemblablement nerveuse.
Tout le monde autour s’agite, elle demeure seule, pensive.
Dehors le public attend, chacun s’observe, ce sont des habitués,
des fans qui n’ont d’yeux que pour elle. Et puis les trois
filles de Glam débutent le show, elles chantent, dansent,
et exhibent sans complexe leurs tenues suggestives. Le public
écoute, les yeux grands ouverts. Les agents de sécurité, tout
aussi attentifs, sont passés en revue. L’image s’arrête sur
l’un d’entre eux, recroquevillé et accroupis, qui fixe Mima
d’une manière religieuse. Il se sert de sa main comme d’un
cadre de façon à ne voir que Mima. Il se fait son propre film,
l’image désormais est subjective.
Les règles de Perfect Blue sont posées, le rêve
et l’hallucination peuvent venir se mêler à la réalité et
Mima perdre la tête. Perdue entre une identité qu’elle abandonne
et une autre qu’elle souhaite endosser, elle part progressivement
à la dérive. Les meurtres dans son entourage se succèdent,
elle se découvre une vie sur Internet sans bien savoir si
elle en est l’actrice ou non. Tout s’emmêle dans sa tête,
elle voit trouble, double, comme dans un Fight Club
pas très clair, elle est plusieurs. Le temps
du scénario explose, la linéarité s’efface afin que le malaise
s’impose, qu’on ne puisse plus désormais dissocier le rêve
du réel, l’hallucination du jeu théâtral. Tout s’interpénètre,
le montage accroît le choc, passant sans cesse d’une vision
subjective à la réalité, c’est une sorte de danse entre les
perceptions, le thriller psychologique par excellence, dans
lequel peur et confusion ne font plus qu’un.
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