Continuité de Flesh. Joe vit
avec une femme, un peu plus perturbée que la précédente, et
poursuit son errance new-yorkaise. Peu démonstratif, il se
laisse manipuler : notamment lors de la scène du cambriolage,
quand il rencontre un couple en apparence intégré dans cette
société. Période d’essai. La drogue l’empêche de bander et
de donner du plaisir. Ce corps que tous veulent aimer se refuse
à eux. Un film sur la frustration ? Lui s’en fout, à
peine gêné, toujours libre.
« Maman, tu vois où j’en suis maintenant. Pas mal,
hein. Qu’est-ce que t’en dis. »
Le court-métrage présenté en supplément est intriguant :
un doc ? Deux jeunes bien sur eux préparent une seringue,
se piquent et atteignent leur point de désir : 10 minutes
muettes face caméra. Pulp Fiction prendrait presque
un coup de vieux.
Bonus du DVD Trash : 40 mn de bonus dont,
2 scènes coupées proposé avec ou sans commentaires audio de
Paul Morrissey, le Clip Trilogy Girls, les débuts de
Paul Morrissey avec le court-métrage Like Sleep (1964)
ainsi que le film Trash resitué dans son contexte culturel,
social et politique de 1970.
HEAT
HOT. Lancement d’obus sur la caste
hollywoodienne depuis le NY underground. Un beau jeune homme,
un peu prétentieux, revient à LA après une quête non dévoilée.
Il s’installe dans un motel où différents exclus se retrouvent,
et y fait la connaissance de la mère d’une jeune lesbienne.
Amour non éternel. Force, dramaturgie, égoïsme sont au rendez-vous.
Paul Morrissey critique avec force les dérives qui découlent
du système hollywoodien où l’on se préoccupe peu du talent
artistique d’un individu mais de son pouvoir au sein du système.
Bonus du DVD Heat : 40 mn de bonus dont,
2 Scènes coupées (avec ou sans commentaires audio de Paul
Morrissey), le Clip Paul Morrissey, Les débuts de Paul Morrissey
avec le court-métrage The Origin Of Captain America
(1964) ainsi que le film Heat resitué dans son
contexte culturel, social et politique de 1970.