SYNOPSIS : L’action
se déroule dans un petit village portuaire sud coréen. Nam-woo
est un jeune garçon âgé de douze ans qui a perdu son père et
qui vit avec sa mère et sa grand-mère. Ses seuls amis sont Joon-ho,
qui a le même âge que lui et son chat, Yéo. Un jour, alors
même qu’il est à la recherche de son chat, Nam-woo fait la découverte,
dans la librairie à côté de son école, d’une mystérieuse bille
aux reflets étincelants. Il y pense toute la nuit et court
l’acheter le lendemain matin mais la bille a disparu. Ce n’est
que plus tard qu’il la retrouvera par hasard, au phare du village.
A cet instant, la lumière scintillante de la bille illumine
le phare et le transforme en un monde imaginaire extraordinaire. |
....................................................................
|
|
 |
|
|
Nouvelle venue dans le domaine
de la production de longs-métrages animés, la Corée, grâce
au réalisateur Lee Sung Sang, accouche de son premier grand
film d’animation inaugurant une nouvelle ère placée sous le
signe de l’émergence d’un langage animé inédit propre, fondé
sur l’animation par ordinateur.
Depuis les années 70, la Corée a créé de nombreux programmes
d’animation américains et japonais grâce au faible coût de
la main d’œuvre et de l’excellente qualité de son travail,
mais envahie par les programmes étrangers, elle n’a jamais
réussi à développer sa propre animation. C’est aujourd’hui
chose faite. Récompensé à Annecy l’année dernière par le Grand
Prix du long-métrage, Mary Iyagi nous plonge dans des
thématiques récurrentes du cinéma d’animation et plus particulièrement
dans celles du studio Ghibli : le rêve, les animaux, l’enfance
et des valeurs comme le courage et la confiance. On ne peut
s’empêcher aussi de faire un rapprochement entre le gros chien
volant de Mary Iyagi et Totoro dans Mon voisin Totoro.
Mais la comparaison s’arrête là car le style graphique de
ce conte coréen est très éloigné de celui des productions
du studio Ghibli, où les traits physiques des personnages
sont très détaillés et les nuances nombreuses.
|