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Mari Iyagi (c) D.R. DVD

Mary Iyagi

de Lee Sung Sang
Par Florence POMMERY


SYNOPSIS : L’action se déroule dans un  petit village portuaire sud coréen. Nam-woo est un jeune garçon âgé de douze ans qui a perdu son père et qui vit avec sa mère et sa grand-mère. Ses seuls amis sont Joon-ho, qui a le même âge que lui et son chat, Yéo.  Un jour, alors même qu’il est à la recherche de son chat, Nam-woo fait la découverte, dans la librairie à côté de son école,  d’une mystérieuse bille aux reflets étincelants. Il y pense toute la nuit  et court l’acheter le lendemain matin mais la bille a disparu. Ce n’est que plus tard qu’il  la retrouvera par hasard, au phare du village. A cet instant, la lumière scintillante de la bille illumine le phare et le transforme en un monde imaginaire extraordinaire.

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  Mari Iyagi (c) D.R.

Nouvelle venue dans le domaine de la production de longs-métrages animés, la Corée, grâce au réalisateur Lee Sung Sang, accouche de son premier grand film d’animation inaugurant une nouvelle ère placée sous le signe de l’émergence d’un langage animé inédit propre, fondé sur l’animation par ordinateur.

Depuis les années 70, la Corée a créé de nombreux programmes d’animation américains et japonais grâce au faible coût de la main d’œuvre et de l’excellente qualité de son travail, mais envahie par les programmes étrangers, elle n’a jamais réussi à développer sa propre animation. C’est aujourd’hui chose faite. Récompensé à Annecy l’année dernière par le Grand Prix du long-métrage, Mary Iyagi nous plonge dans des thématiques récurrentes du cinéma d’animation et plus particulièrement dans celles du studio Ghibli : le rêve, les animaux, l’enfance et des valeurs comme le courage et la confiance. On ne peut s’empêcher aussi de faire un rapprochement entre le gros chien volant de Mary Iyagi et Totoro dans Mon voisin Totoro. Mais la comparaison s’arrête là car le style graphique de ce conte coréen est très éloigné de celui des productions du studio Ghibli, où les traits physiques des personnages sont très détaillés et les nuances nombreuses.