SYNOPSIS :
Un mariage en plein désert : un commando fait irruption dans
la chapelle, massacre les mariés et leurs invités et disparaît,
laissant pour morte la Mariée et l’enfant qu’elle porte. Après
quatre ans de coma, la Mariée se lance à la poursuite des assassins,
membres du gang de Bill au sein duquel elle-même exerça autrefois
ses talents de tueuse. Redevenue la redoutable Black Mamba du
Détachement International des Vipères Assassines, la Mariée
n’a plus qu’une obsession : killer Bill. |
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LA VENGEANCE EST UN PLAT
QUI SE MANGE FROID
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Est-ce que vous avez déjà vécu une expérience
orgasmique au cinéma ? C’est-à-dire quand le film qui se déroule
sous vos yeux correspond précisément à vos attentes, quand
le cinéaste prend les horizons que vous souhaitiez faire prendre
aux personnages, quand il suit vos désirs, vos instincts,
vos envies de folie, de démesure... Si ce n’est pas le cas,
alors Kill Bill vol.1, le quatrième long-métrage de Quentin
Tarantino risque de sérieusement bousculer votre parcours
de cinéphile, si bien qu’on ne parle plus d’émotions ni même
de satisfaction mais d’orgasme.
Et pourtant, au départ, on pouvait avoir peur que le plaisir
ne soit pas à la hauteur du désir. On y va méfiant, prêt à
montrer les crocs devant la moindre faiblesse et à ne rien
laisser passer, en se rappelant du précédent Tarantino, Jackie
Brown, présenté comme un événement et qui n’était qu’un
film sympathique et sagement illustré. Surprise : à l’écran,
il n’en est rien. Avec Kill Bill, le réalisateur de
Pulp Fiction signe une œuvre inclassable qui emprunte
à la fois aux films d’arts martiaux chinois, aux westerns
spaghetti, à la japanimation et aux films de samouraïs nippons.
L’ensemble donne un concentré de trente années de cinéma d’un
bonheur inqualifiable et d’une extraordinaire densité, qui
se passe de mots tant il gagne avant tout à être vu au cinéma.
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