SYNOPSIS :
Le grand chef d’orchestre Sir Alfred De Carter (Rex Harisson)
apprend par son beau-frère, qui a engagé un détective, que sa
femme, Daphne (Linda Darnell), entretient une liaison avec son
secrétaire Tony. Lors du concert qu’il dirige le soir -même,
De Carter prépare mentalement le meurtre de sa femme. Son concert
est un triomphe. Il ne lui reste plus alors qu’à mettre en pratique
sa vengeance longuement préméditée. |
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POINT DE VUE
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1948. A Hollywood, l’un des derniers
films de Preston Sturges, Infidèlement vôtre est
accueilli très froidement par le public. Un scandale a éclaté
au moment de sa sortie. Une jeune actrice du film, maîtresse
de l’interprète principal Rex Harisson, s’est suicidée lors
du tournage. Le suicide coïncidant ironiquement avec le
sujet même du film : la préparation mentale du meurtre
de la femme d’Harisson à l’écran (Linda Darnell), le film,
produit par la Fox, n’a pu connaître le succès mérité.
Bien dommage pour trois raisons :
La force de l’écriture de Sturges, la maîtrise et l’inventivité
toujours en alerte de la caméra, et l’énergique et indémodable
interprétation de ses comédiens. Faut-il rappeler que le
premier métier de Sturges au cinéma est celui de scénariste ?
Sturges fait partie du fameux « convoi » des scénaristes
new yorkais envoyé à Los Angeles, au tout début des années
trente, lorsque le cinéma devient parlant. L’écriture de
Sturges est incisive, déjantée, celle que l’on baptisera
très vite la « screwball comedy », faiblement
traduite en français par « comédie loufoque ».
Son sujet est sans limites possible : la vie de couple,
sa formation, sa durée sans cesse remise en question.
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