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On peut d’ores et déjà parier
que pour la journée belge, Michaël aura à affronter sa peur
des serpents, confiée ce jour à Elena… J’ai hâte. Mais, attendez.
N’allez pas croire qu’il n’y ait que des coups et des frissons
aujourd’hui. Il y a aussi de l’amour. Comment pourrait-il
en être autrement sous une pluie de baisers russes ? Les nice
lofteurs ont, en effet, pour épreuve de se coller des bouches
chaque fois que retentit Kalinka Kalink. Autant vous dire
qu’à la fin de la journée, il ne reste plus personne pour
trouver ça drôle. Préliminaire de rigueur, se brosser les
dents : ou tout l’art du montage facétieux. Au premier baiser,
on peut observer la technique sans faille d’Antti quand il
s’agit d’embrasser un garçon : il passe son bras autour de
son épaule et l’étreint. Au troisième, la technique disparaît
quand il s’agit d’embrasser Katrin. On le comprend. Et pourquoi
pas le cochon, à ce rythme-là ? C’est vrai aussi que
les paires fille-garçon ne font que se toucher du bout des
lèvres. Même Doc Gynéco, cueilli à son arrivée, est visiblement
très embarrassé : la scène se termine d’ailleurs par un échange
de « désolé », entre lui et Eleanor. Quant aux autres
paires de garçons, elles ont ceci d’édifiant que, une fois
le baiser terminé, chacun se rince la bouche, comme outragé.
Les vieux démons ont la peau dure. Seule Elena ose outrepasser
les règles, les garçons en sont tout émoustillés. Le duo qu’elle
forme avec Helder à deux reprises, premier et dernier baiser
de la journée, se paie même le luxe de suivre une sorte de
parcours initiatique : ils passent d’un baiser propret à peine
effleuré à un baiser profond et langoureux. Du baiser russe
au french kiss. Il est vrai qu’entre temps, la Russe avoue
au Portugais qu’il l’intrigue et l’attire, mais « pas
pour le sexe. » Et de lui demander: « est-ce que
ça nous empêche de nous embrasser? » Mais, Helder amoureux
par ailleurs, ne l’entend pas de cette oreille, pour lui « embrasser,
c’est tromper ». Raimondo, témoin silencieux jusqu’alors,
vient au secours de son ami, solidarité masculine oblige,
et dit : « aujourd’hui, il le fait pour l’argent, c’est
différent ». Eh, oui, une bite en or.
Mais, le plus palpitant reste la confrontation par confessionnal
interposé. Elena, honnête jusqu’au bout des ongles, déclare
qu’il est un « sex symbol » ! Il danse tellement
sexy et séduisant que c’est facile de tomber sous ses charmes. »
Pour sa part, Helder prétend qu’« il y a des femmes qui
sont beaucoup plus belles, beaucoup plus charmantes et beaucoup
plus naturelles, et qui jouent un jeu de séduction et de vrai »,
et pense que « c’est une femme qui ne plaît à aucun homme
ici ». C’est à prendre ou à laisser. Personnellement,
je ne prends pas. J’entends tout le contraire. J’entends qu’il
est absolument sous le charme, mais ne peut se le permettre
et se l’avouer, et prie pour qu’elle ne plaise à aucun autre.
Mais, peut-être ais-je fantasmé ?
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Si je vois clair, il a du
souci à se faire cette semaine avec la présence de Doc Gynéco
qui n’a pas caché, samedi soir, son attirance pour la Russe.
Et ne manque pas une occasion d’en développer l’ampleur :
« La Russe m’apparaît être celle qu’il me faut. Ouais…
Savoir que personne ne l’ait touchée, que personne ne la touche…
Elle est à moi, la Russe. » Jusqu’à déclarer, badin,
avant de se coucher: « j’ai l’Organe qu’il lui faut,
je suis l’être parfait. » Ce qui ne semble pas être l’avis
d’Elena qui, bien que le trouvant « très sympathique,
très simple, très généreux, très social », le considère
« un peu lent, calme, tranquille… au ralenti ».
Je lui accorde. Mais, tout de même, il a l’Organe.
Nice People, plus qu’une émission culturelle, un programme
bien monté.
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