Sa copine, Betty Ross (Jennifer Connelly)
est toute contrariée : « Quoi ? tu ne te
rends pas compte mon ex-petit chéri, tu devrais être mort,
ton corps en bouillie, comme chez le boucher, une horreur.
Et moi j’aurais dû te voir te désintégrer. » Elle
est particulièrement mignonne l’ex-girl friend au futur Hulk.
Un sourire à craquer son pantalon. « Chérie, je crois
qu’il se passe quelque chose d’étrange en moi. Comme si j’étais
moi avec une force en plus à l’intérieur dedans ».
Tu m’étonnes !
La vie de Bruce est chamboulée le jour
où il pique sa première colère. Il gonfle. Un désastre. Son
froc explose. Il devient vert. Mais ça tout le monde l’a déjà
vu à la télé, l’incroyable Hulk. Il casse tout sur son passage.
Il combat des chiens mutants, sauve sa petite copine Betty,
l’armée le pourchasse dans le désert, lui tire dessus et craque
de drôles de bombes autour de lui. « Ma pub pour les
bombes à fragmentation », la touche personnelle de
Bush. Il bondit comme une sauterelle au dessus des montagnes,
s’accroche aux ailes d’un avion de chasse. « N’en
jetez plus ! », crie le public exténué. Autant
de réalisme tue le public.
Mais Betty croit qu’elle peut ramener Hulk à la raison en
lui susurrant des mots doux à l’oreille. « L’Amour
peut apaiser sa colère et le rendre bon, papa ! »
C’est là qu’intervient le président et ses crayons de couleur :
« L’Amour, sauver quelque chose, tu rigoles !
Il a quand même détruit trois hélicos, il se fout de mon armée
de l’air. On va plutôt lui écraser La bombe sur la tête. Parfaitement,
que le monde entier comprenne bien que ceux qui me cherchent
trouvent la bombe nucléaire ! Je ne suis pas ce genre
de tafiole à signer Kyoto. Il faut le pulvériser The Hulk. »
Conversation authentique.
Franchement, quant à mourir demain,
autant partir avec le souvenir de la BD ou de la série télé.
Et puis ce Hulk, il a de quoi foutre réellement en colère
à la sortie du film. Il donne envie de tout casser dans la
vraie vie, de cogner ses voisins.