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Déjà, on le retrouve sous
la douche en compagnie de la même Karolina et de Serena .
Il les chahute, les provoque, excité à n’en plus pouvoir.
Elles, plutôt amusées, se défendent et le repoussent. De jeux
de mains en jeux de reins, il n’y a pas loin pour l’Italien
: « Allez, on baise, merde ! » L’injonction
achève d’exciter les donzelles, qui défaillent de rire. Non
sans consentir quelques cris de circonstance. Les tripatouillages
italiens ne s’arrêtent pas là pour autant. Maintenant seul
avec la Polonaise hors jeu, il hèle sa compatriote et lui
exhibe son anatomie à travers la paroi de la cabine de douche.
Celle-ci, jouant les effarouchées, s’exclame : « T’es
vraiment un cochon ! » Perso n’a qu’à bien se tenir.
Elle réitère son propos le soir, au couché. Raimondo , affalé
entre elle, Karolina et Katrin , se laisse, de nouveau, aller
à ses tripotages sur sa personne. Elle se défend et râle.
La Polonaise, un poil jalouse et jamais avare de leçons, la
recadre : « On te donne des caresses, tu les refuses
! » La pétillante Italienne la remet à sa place,
sans manière : « Toi, occupe-toi de Nalle . Tu refuses
Nalle ! » Antti, alors témoin silencieux, sort de
sa réserve et tente une médiation : « Tu viens de
dire que t’as besoin d’affection ». La réponse de
Serena ne se fait pas attendre : « Ca, c’est pas affection,
ça, c’est cochon ! » Perso qui lui lèche la croupe,
ça c’est affection. Entendu, Raimondo ?
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L’Italien, pas offensé pour
deux sous, se jette sur Karolina , visiblement encline à accepter
ses caresses. Et finit sur Katrin . Déjà entreprise plus tôt.
Et par deux fois. La première, dans la salle de bains, où
il profite qu’elle lui applique un soin du visage pour laisser
filer ses mains sur ses cuisses. La seconde, lors de la soirée
disco organisée pour conclure cette journée suédoise, où il
profite d’une danse pour se frotter à elle suggestivement
. Et qui s’y frotte s’y pique. Et Raimondo de s’enflammer
pour l’Allemande, par un commentaire des plus chauds : « elle
est mignonne ».
Les parades répétées du Romain ne sont pas si vaines qu’il
y paraît, cependant. Elles contribuent au moins à entretenir
un climat de frustration de plus en plus pesant. Pour preuve,
la confidence que Karolina fait à Eleanor. « C’est
super dur d’être ici quand t’es en couple », dit-elle
à l’Anglaise, bien placée pour être d’accord. Sauf que les
deux amies ne parlent pas de la même réalité, comme l’atteste
la suite. « Si j’avais été célibataire, je suis sûre
que je serais beaucoup plus… » Directe ? Libre ?
On ne saura pas, elle ne trouve pas le mot. Peu importe, elle
poursuit : « Quand Raimondo délire, c’est dur car
j’ai super peur que ce soit mal interprété. Je suis d’une
nature un peu fofolle, donc, en soi, il y a des trucs qui
me dérangeraient pas dans la normalité. Et puis il y a des
trucs que je ferais spontanément et que je fais pas ici parce
que voilà ». Voilà. Il y a la normalité et il y a
la télé-réalité.
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