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Nice People (c) D.R. NICE PEOPLE - #24
Le brasier
Par Cyril JOHANNEAU



À sa façon de mettre ses fesses sous le nez de l’Italien, de le laisser les caresser et malaxer, de lui exposer sa poitrine, de lui proposer sa cuisse, de faire des ronds de jambe pour pénétrer sous la couette, Katrin dit quelque chose.


  Nice People (c) D.R.

Les jours se suivent et les câlins se ressemblent pour Prosper et Eleanor. Mais, câlins du matin… Les reproches ne sont pas longs à attendre. L’Anglaise accuse le Français de lui manquer d’attentions. « T’es folle ou quoi? », rétorque-t-il en lui fournissant moult détails sur ses attentions nocturnes. Elle se laisse convaincre et nous fait son mea culpa au confessionnal. La réconciliation a lieu entre deux portes d’armoire et est consommée par un très long baiser profond, dans lequel il nous est donné de plonger sans retenue grâce à un très, très gros plan. Le baiser se poursuit un peu plus tard sous la douche, en carrément plus goulu et plus humide et chaud. Le regard de Prosper qui ponctue la mise en bouche est empreint d’une flamme proche de la folie absolument inédite chez lui. Le désir gronde. Surpris lui-même par l’intensité du moment, il n’a qu’un geste pour reprendre ses esprits : il plonge sa main dans son caleçon et se fait une raison.

Le couple traverse l’épreuve de l’élimination avec émotion. Eleanor déclare qu’elle est amoureuse de Prosper. Le retour gagnant du Français marque aussi le retour des reproches. Les mêmes. Il sait. Il le concède, mais pas facile d’être l’ami de tous et l’amant d’une seule. Elle l’admet. Mais, déjà le couple doit subir les assauts de Jean-Pascal. Sous le charme de l’Anglaise, il la harcèle de questions, plus fines les unes que les autres : « Dans la chambre, vous vous donnez des bisous ? Oh, il t’a mis la main dans la culotte quand même? Sérieux ?! Mais, c’est ta religion ou….? T’as pas faim, alors ? T’as pas la dalle, t’es pas amoureuse  ? Ah, t’as faim ! », sans omettre au passage un petit couplet sur le sens de la vie:  « Faut y aller! Mais, quoi salaud ? C’est une chose logique de la vie ! Quoi, quelle horreur !? Mais, c’est normal ! Oh, eh, on n’a plus seize ans, arrêtons ! Arrêtons ! » En effet, arrêtons.