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La plus excitante

Raja (c) D.R;
La plus technologique. Celle qui n’a pas lieu entre le quinquagénaire T101 et la blonde TX mi-siliconée mi-métallisée dans le bien nommé Le Soulèvement des machines de Jonathan Mostow, troisième opus de la saga Terminator.


La plus chic

Swimming Pool de François Ozon. On se rince l’œil. On mate les lolos de Ludivine. On pense à Romy Schneider avec Delon. Ludivine aussi elle pense à Romy. Charlotte Rampling regarde la scène. On se demande à quoi elle pense. Ozon filme. Il pense aux Studios américains qui lui tendent les bras. Distinction et reproduction couleur. Résolution haute définition. Qualité numérique.  Et Ozon qui se fait baiser par Hollywood c’est pour quand ?


Les plus tendres

Son Frère de Patrice Chéreau. Incroyable tendresse des scènes homosexuelles qui font face à la froideur des scènes d’hôpital où le corps apparaît comme déjà mort pris dans le rituel funéraire des soins hospitaliers.


Les plus libres

  Ken Park (c) D.R;
Dans Ken Park, Larry Clark filme à n’en plus finir des queues en liberté. Sans doute le film américain le plus burné de ces dernières années. Larry filme des queues comme d’autres filment des portes qui s’ouvrent et qui se ferment. Très naturellement. Avec la bonne distance. La distance juste. Pas le gros plan du film porno ni le plan mi-gêné mi-provo du cinéaste lambda. Parce que filmer le corps des kids ça fait partie du projet cinéma de Larry. Ça veut dire filmer leurs skates, leur chambre, les peluches, les jouets en plastique, les poils qui poussent, les boutons, les slips douteux, les queues en érection de masturbation en pénétration, le sang et le sperme. Ça et rien d’autre. Sticky Fingers. Si dans Ken Park la nouveauté c’est l’apparition des parents, on n’est pas plus surpris que ça quand on découvre le traitement que leur réserve Larry, ça vire même au systématique. On n’avait pas de besoin de lui pour nous montrer que la queue d’un gros beauf macho-alcoolo en train de pisser sa bière avant de vouloir sucer celle de son fils, ça évoque beaucoup moins le paradis perdu que les corps de trois d’adolescents qui baisent en harmonie jusqu’à la béatitude. Si Ken Park est son film le moins essentiel, Larry Clark reste néanmoins le cinéaste qui sait le mieux filmer les queues de ses kids.


Hors champ

Dans le sombre et très austère Mystic River de Clint Eastwood, séquestration, pédophilie, séparation, viol, soumission sont le hors champ d’une histoire où l’on a aucune véritable scène de cul à se mettre sous les yeux. Vision catastrophique d’une sexualité qui ne passe pas à l’écran. Eastwood puritain ?


Les plus torrides

Anything Elsa (c) D.R;
Les scènes avec Christina Ricci dans le rôle d’une bombe sexuelle à retardement sont le seul intérêt du dernier Woody Allen, Anything Else. Quoi d’autre ? Le film est un sit-com dépressif où l’on mange des sandwichs et l’on fait des tours dans Central Park en se racontant des blagues pas drôles. Pour les fétichistes qui prennent leur pied avec les accessoires habituels du maître de cérémonie new-yorkais, on les rassure, rien ne manque : la psychanalyse, les cafés new-yorkais, le jazz, la mère envahissante, l’artiste raté, les infidélités sexuelles… Seul le personnage incarné par Woody Allen, mentor paranoïaque adepte de l’auto-défense, teinte le film d’une mélancolie inédite. Malgré cela, Woody Allen est plus mauvais acteur que jamais (pourquoi personne ne lui d’arrêter de jouer dans ses propres films ? ) et le terne Jason Biggs est assommant d’ennui.




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