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(c) D.R. LA BOUTIQUE A OPIUM
Chapitre 10
Par Matt DRAY


« Il ne faut jamais marcher avec son temps car le temps est dans la merde. »
Jean DUTOURD



  (c) D.R.

Alors voilà, laissera-t-on encore les démocraties bidons avaler nos rues et nous empêcher de circuler ? J’avais pas le moyen de me rendre au cinéma ; c’était le Palais des Congrès et on m’en interdisait l’accès : « ah non ! pas possible ! y-a un sommet ! c’est Monsieur Sarkozy qui fait un show terrible !!! » Ça me rappelait mes cinq heures d’embouteillages d’il y a quelques années pour laisser passer le père Kabila ; il pouvait pas crever celui-là ! Oui eh bien c’est fait ! Ton vœu a été exaucé ! Et puis après, y-en a d’autres, et pas des plus tendres encore avec ça ! Il vous en arrive de partout de ces types avec des idées sales de la tête aux pieds ! Propagande, quand tu nous tiens !!!

Alors, je suis rentré chez moi ; j’ai passé la nuit en lecture et en écriture. J’étais pas bien content quand le jour s’est levé, alors j’ai allumé la télé et puis il y eu Dewaere et ça m’a refoutu debout dis donc ! Le film se rappelait à mon souvenir ; un film, une grande affaire, un journaliste qui cherche la vérité et puis Mille Milliards de Dollars. Le film suivait L’aveu. Bon sang, j’ai vieilli et je trouve ce film de Verneuil formidable et la dernière scène m’a serré le cœur, j’avais envie à ce moment-là vraiment j’avais vraiment envie de chialer, sans déconner :

Voilà ce que ça donne : 

Elle, sa femme : « Et tu as une idée sur ce que tu vas faire après ? »

Dewaere : « Après ?... Après, je crois que je vais essayer de rejoindre la race des humains… »