SYNOPSIS - Un si doux visage :
Conducteur d’ambulances à Los Angeles,
Frank Jessup (Robert Mitchum) rencontre Diane (Jean Simmons)
alors que la belle-mère de cette dernière est hospitalisée
d’urgence. Abandonnant son emploi et sa fiancée pour Diane,
Franck va se trouver entraîné dans le sillage de sa maîtresse
qui nourrit une haine obsessionnelle à l’égard de sa belle-mère…
SYNOPSIS - En suivant la flotte :
De retour au port après une longue
absence, Fred (Fred Astaire) retrouve Ginger (Ginger Rogers)
sa partenaire de danse. Econduit par cette dernière lors
de sa demande de mariage, elle fût la cause de son enrôlement
dans la marine …
SYNOPSIS - La malédiction des hommes-chats
: Amy Reed, la petite fille d’Olivier
Reed (Kent Smith) et d’Alice (Jane Randolph) qui vient de
se marier, reçoit d’une bien étrange voisine, une bague
exauçant tous les vœux. Amy demande une camarde de jeu.
Apparaît alors une jeune femme (Simone Simon) dont la ressemblance
avec Irena, la première femme de son père, morte d’une affreuse
malédiction, est bien troublante …
SYNOPSIS - La Maison dans l’ombre :
Jim Wilson (Robert Ryan), flic usé et violent, est envoyé
dans les montagnes pour enquêter sur le meurtre d’une jeune
femme et se mettre un peu au vert. Lancé sur la piste d’un
suspect, il va faire la rencontre de Mary (Ida Lupino),
une jeune aveugle, dont il va tomber très amoureux…
A l’occasion de la sortie en DVD poche de 10 nouveaux
classiques du cinéma américain des années 30-50 de la collection
RKO, Les Edition Montparnasse et Objectif Cinéma vous proposent
de gagner 16 DVD de cette collection parmis les titres :
Un si doux visage, En suivant la flotte, La malédiction
des hommes-chats et La Maison dans l’ombre.
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... la collection DVD
CLASSIC DE POCHE RKO avec Amazon
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Les classique de poche
DVD
Dernière
venue des majors, la RKO a une histoire brève
– de1928 à 1957- mais dont la richesse a imprégné
les mémoires tant elle a influencé l’éclosion
de grands talents (Orson Welles, Robert Wise,
Jacques Tourneur…). La nouvelle vague de la
collection CLASSIC de poche de février 2004
garde son incroyable diversité, 10 films et
pas moins de 5 genres représentés : Polar (Un
si doux visage avec un Robert Mitchum qui affiche
une désinvolture idéale pour un film plus noir
que l’ébène, L’Enigme du Chicago Express de
Richard Fleischer, qui aux dires de certains,
contient l’un des fondus enchaînés le plus osé
de toute l’histoire du cinéma), Comédie, Comédie
Musicale ( En suivant la flotte de Mark Sandrich,
énorme succès commercial de l’époque avec la
cinquième apparition à l’écran du couple Fred
Astaire et Ginger Rogers), Guerre (Retour aux
Philippines qui a redonné ses lettres de noblesses
à la série B avec le tandem musclé John Wayne-Anthony
Quinn) et Fantastique (La Malédiction des hommes-chats,
un petit chef d’œuvre d’épouvante de Robert
Wise).
Des films rares et précieux, toujours, dont
5 inédits en DVD : Deux sœurs vivaient en paix
(avec un trio d’acteurs exceptionnels, Cary
Grant, Myrna Loy et Shirley Temple), Voyage
aux pays de la peur de Orson Welles et Norman
Foster (avec un Joseph Cotten au sommet de son
art- qui enchaînera l’année suivante deux films
d’Alfred Hitchcock), Jours de gloire de Jacques
Tourneur (avec Gregory Peck dans son tout premier
rôle !), La maison dans l’ombre de Nicholas
Ray (La Fureur de vivre, Johnny Guitar), un
polar de toute beauté avec Robert Ryan et enfin
La Femme en cage (Hitting a New High), une comédie
musicale enlevée de Raoul Walsh (Le Voleur de
Bagdad).
Chaque DVD est toujours disponible à moins de
15 €, dans une édition « façon livre de poche
» (boîtier transparent extra-fin). A noter enfin
que chacun des films est également accompagné
d’une présentation dynamique de Serge Bromberg
(le fameux collectionneur passionné de cinéma
et d’animation, directeur artistique depuis
1999 du Festival International du Film d’Annecy
et actuel présentateur de « Retour de Flammes
» CINECINEMA CLASSIC).
A
propos d’Un si doux visage - Angel Face de
Otto Preminger : Inspiré d’un fait
divers réel, ce conte vénéneux a été tourné,
à la demande de Howard Hugues, par l’un des
maîtres du film noir Otto Preminger. “Angel
Face ” est devenu un film culte pour les cinéphiles.
Jean Simmons y campe une jeune meurtrière
démente et totalement hallucinante, et sa
beauté classique semble parfaitement la désigner
pour ce type de rôle tragique. Quant à Robert
Mitchum il affiche toujours cette même désinvolture,
cette même distance et nonchalance absolument
idéales pour un film plus noir que l’ébène.
A propos d’En suivant
la flotte / Follow the fleet de Mark Sandrich
: Cette comédie musicale comprend
quelques-unes des plus belles chansons de
Irving Berlin comme “ Let’s Face the Music
and Dance ”, “ Let Yourself Go ” ou “ We Saw
the Sea. Après une triomphale carrière sur
les plus grandes scènes de Londres et de Broadway,
Fred Astaire fait ses débuts au cinéma en
1933. Deux ans plus tard, le studio RKO a
le génie de l’associer à Ginger Rogers. Ensemble,
ils formeront au cours de 9 films le couple
le plus mythique de la comédie musicale («
En suivant la flotte » est la cinquième apparition
à l’écran du couple danseur). Entre Ginger
Rogers et Fred Astaire s’esquisse une véritable
complicité amoureuse, et l’on vibre d’un sentiment
de fantaisie et de romanesque qui les unit
dans la danse. « En suivant la flotte » demeure
l’une des plus grosses réussites commerciales
de l’année 1936. Signalons pour l’anecdote
que la RKO revendit les droits à la Metro
Goldwyn Mayer pour un remake en 1955. Intitulé«
La Fille de l’Amiral », ce film de Roy Rowland,
avec Jane Powell et Tony Martin, reprendra
cette fois l'essentiel de la version de 1930.
A propos de La
malédiction des hommes-chats - The curse of
the Cat People de Robert Wise :
Après le succès aussi inattendu que fulgurant
de « La Féline » réalisé par Jacques Tourneur
en 1942 et qui sauva, par ailleurs, la RKO
de la faillite, Val Lewton, scénariste et
producteur de film d’horreur, décida d’en
faire une suite, « La malédiction des hommes-chats
». Une partie des acteurs et des personnages
sont communs aux deux films dont notamment
Simone Simon (“La Bête humaine ”). « La malédiction
des hommes chats » est un petit bijou du film
d’épouvante, avec une esthétique toujours
très nettement influencé par l’expressionnisme
allemand, des lumières au couteau et un noir
et blanc splendide qui renforce l’atmosphère
gothique du film. Robert Wise commencera
juste après une carrière fulgurante avec des
œuvres comme, « Mademoiselle Fifi », « Le
récupérateur de cadavres », « West SID Story
» (qui remporta 11 oscars), « La Mélodie du
Bonheur », «La canonnière du Yang STé » où
encore « Star Trek ». Ce qui fit dire à Jean
Pierre Melville que Robert Wise était son
maître absolu.
A propos de La
Maison dans l’ombre / On Dangerous Ground
de Nicholas Ray : Nicholas Ray
a toujours occupé une place à part au sein
d’Hollywood. Cinéaste mal aimé des producteurs,
d’un caractère pour le moins irascible, on
lui doit néanmoins deux des plus grands chefs
d’oeuvre des années 50, “ Johnny Guitar ”
en 1954 et la « Fureur de vivre », avec James
Dean, en 1955. “La Maison dans l’ombre” est
un polar dont le ressort ne réside pas nécessairement
dans la recherche du coupable, mais davantage
dans l’étude psychologique du personnage du
policier (Robert Ryan, ici, dont le physique
énergique s’allie au mieux avec son personnage
de flic endurci par la vie et en proie à des
sentiments contradictoires, inconnus). Par
la sobriété de sa réalisation, “ La Maison
dans l’ombre ” est un film de toute beauté,
notamment pour ses moments lyriques et oniriques.
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