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Les Bonus du DVD :
Commentaire Audio de Mamoru Oshii, Reportage
sur Mamoru Oshii, Documentaire sur la mythologie
japonaise, Making of doublage et en Bonus caché,
les fiches personnages. Dans le coffret on
peu y trouver le cahier d’écolier (20 pages),
2 planches d'autocollants et 1 carte collector.
LA OU S’ARRETE
LE REVE, COMMENCE LA REALITE…
Lamu, la rencontre de 2 géants du manga : Urusei
Yatsura (Lamu en français) paraît pour la première
fois au Japon en septembre 1978 dans le magazine
Hebdomadaire Shonen Sunday (magazine pour jeunes
adolescents). À l’époque, Rumiko Takahashi fait
ses premiers pas en tant que mangaka dans un
monde où la gente féminine est très peu représentée.
Très vite, la série emporte l’adhésion du public.
Outre le succès de son personnage principal,
Lamu, irrésistible de part son originalité et
sa douce folie, Melle Takahashi livre un univers
très personnel où se côtoient fantaisie, mythologie
japonaise et chinoise, et où science-fiction
et comédie peuvent provoquer les choses les
plus improbables…Sa galerie de personnages secondaires,
tous plus loufoques les uns que les autres,
contribue aussi au succès de la série.
Deux ans après la parution du premier chapitre,
Urusei Yatsura fait son apparition à la télévision
sur la chaîne de télévision Fuji TV à 19 h30,
le 14 octobre 1981. C’est à un jeune réalisateur
que revient la lourde tache d’adapter cette
série si particulière à la TV…Mais c’est sans
compter le caractère tout aussi particulier
de Mamoru Oshii.
Ces deux jeunes artistes connaîtront par la
suite tous deux une incroyable carrière, Takahashi
avec la parution de Maison Ikkoku (Juliette
je t’aime) et Ranma 1/2, et Oshii avec Patlabor,
Ghost In The shell et Avalon.
UNE OEUVRE
PATRIMOINE POUR OSHII
Si pour la première saison télévisuelle
de Lamu, Oshii ne bénéficie guère de latitude
au niveau de la réalisation, peu à peu, le futur
réalisateur d’Avalon parvient à instaurer sa
touche personnelle. Mais surtout, c’est au cours
de ses premiers travaux que Oshii va peu à peu
se former à la réalisation, notamment via le
film « Lamu, My Beautiful Dreamer » en 1984,
son deuxième long-métrage. En effet, jusqu’alors,
Oshii n’avait pas de notoriété suffisante pour
s’imposer auprès des producteurs. Avec « Lamu,
my Beautiful Dreamer »il plante les bases de
son projet artistique et s’affiche définitivement
comme un réalisateur a part dans le monde de
la japanime, un électron libre possédant une
sensibilité artistique unique .A la fois scénariste
et réalisateur, Oshii nous emporte dans un film
psychédélique, un poème onirique qui tranche
complètement avec la légèreté et la naïveté
du manga d’origine.
L’histoire raconte les aventures de jeunes étudiants
du collège Tomobiki qui préparent avec ferveur
la grande fête annuelle de leur école. Mais
que se passeraient-ils s’ils restaient bloqués
dans un espace-temps défini et qu’ils se retrouvent
à revivre indéfiniment la même journée ? Est-ce
un rêve ou la réalité ? Voici le point de départ
du film "Un rêve sans fin". Par la
suite, Oshii questionnera régulièrement ce concept
de la réalité notamment via Ghost In The Shell
et surtout Avalon .
Cette thématique de la réalité a inspiré aussi
nombres de films, notamment un jour sans fin
et Dark City.
L’autre point majeur de ce film est sa galerie
de symboles issus de la seconde guerre mondiale
très spécifique à l’œuvre d’Oshii. Cette époque
a profondément marqué le réalisateur et il distille
tout au long de ces films une mosaïque visuelle
très prononcée autour de cette guerre.
Outre une récurrence de ce thème dans ses productions,
l’imaginaire de la seconde guerre mondiale est
aussi très présent dans la production artistique
japonaise, mais de manière complètement picturale.
En effet, l’héritage historique et culturel
du conflit mondial au Japon n’est pas du tout
le même qu’en Europe et les Japonais ont tendance
à ne conserver de cette période qu’un folklore
minimaliste qu’Oshii dénonce en rappelant tout
au long de ces œuvres la part de responsabilité
de l’Empire japonais lors du conflit.
Succès publique et critique au Japon lors de
sa sortie en salle, ce poème onirique est certainement
l’œuvre la plus personnelle de ce célèbre réalisateur
japonais, l’un des rares à avoir une reconnaissance
en France.
FILMOGRAPHIE
SELECTIVE
Blood, The Last Vampire de Hiroyuki Kitabuko
avec Youki Kudoh
Avalon de Mamoru Oshii avec Malgorzata
Foremniak, Wladyslaw Kowalski
Jin-Roh, la brigade des loups de Hiroyuki
Okiura avec Michael Dobson
Last Orders, Murphy's Stout de Mamoru
Oshii
Ghost in the Shell de Mamoru Oshii avec
Atsuko Tanaka, Akio Ôtsuka
Kidô keisatsu patorebâ : the Movie 2 de
M. Oshii avec Mîna Tominaga
Patlabor de Mamoru Oshii avec Shigeru
Chiba, Toshio Furukawa
Lunettes rouges de Mamoru Oshii
Beautiful dreamer de Mamoru Oshii avec
Fumi Hirano, Toshio Furukawa
L'Oeuf de l'ange de Mamoru Oshii avec
Keiichi Noda
Innocence - Ghost in the shell de Mamoru
Oshii
RUMIKO TAKAHASHI,
LA PRINCESSE DU MANGA
Née le 10 octobre 1957 sur l’île d’Honshu,
Rumiko Takahashi commence très tôt à s’intéresser
au manga. Fondatrice « l'association d'appréciation
de manga » au lycée, puis apprentie mangaka
sous la direction de Kazuo Koike (l'auteur de
Crying Freeman) à l’université, Rumiko Takahashi
est très vitre publiée, notamment dans le magazine
Shônen Sunday, qu'elle appellera la "maison"
durant le reste de sa carrière. C’est aussi
au cours de cette période qu’elle trouvera son
inspiration pour Maison Ikkoku (Juliette je
t’aime) au sein de la pension étudiante dans
laquelle elle a emménagé.
En 1978, la maison d’édition Shogukkan décide
de lui décerner le « prix du meilleur nouvel
auteur » pour son histoire « Kate No Yastsura
», la consacrant ainsi professionnel. Urusei
Yatsura parait en septembre de la même année,
mais elle ne mettra fin à ce manga devenu célèbre
que 10 ans plus tard. Sa seconde œuvre, Maison
Ikkoku (Juliette je t’aime), rencontrera le
même succès. En 1987, ses deux histoires les
plus connues prennent fin tandis que Takahashi
commence le manga " Ranma 1/2", sa
plus longue série, totalisant 38 volumes !.
En 1996, Rumiko Takahashi entamera "Inu-Yasha
Sengoku Otogi Zoushi". Tout au long de
sa carrière, son œuvre est ponctuée d’un certain
nombre d'histoires courtes telles que One or
W, Maris the Chojo, Firetripper...
La quasi-totalité de ses histoires traite de
mythologies chinoises et japonaises, des coutumes
et des sentiments typiquement japonais. De ce
fait, elle se demande parfois comment les lecteurs
étrangers peuvent comprendre et apprécier ses
œuvres.
À travers le Shônen Sunday, Mlle Takahashi
livre aussi beaucoup d’elle-même à ses fans
comme son équipe préférée de base-ball (les
tigres de Hanshin), son groupe préféré de musique
(Shazna) ou raconte ses souvenirs d'enfance.
Avec une carrière de plus de 20 ans, Rumiko
Takahashi fut considérée comme la première femme
effectuant un travail sur des bandes dessinées
de garçons, et gagna le titre de "la princesse
du Manga". En 1995 Rumiko Takahashi fut
l’une des rares mangaka à dépasser la barre
des 100 millions de mangas vendus sur le territoire
japonais.
En France, nous ne connaissons de cette mangaka
que les séries TV Lamu, Juliette Je t’aime et
Ranma 1/2, toutes censurées lors de leur passage
au club Dorothée.
UNE LIGNE
EDITORIALE SOUTENUE ET DE QUALITE
Kaze, premier label français dans l’animation
japonaise, possède un positionnement résolument
qualitatif sur ses productions DVD avec l’élaboration
de nombreuses éditions prestigieuses et Collector.
Fidèle à notre ligne éditoriale, nous avons
souhaité pour cette édition collector, offrir
des bonus DVD centrés sur Oshii, afin mettre
en exergue l’incroyable univers de ce réalisateur
unique.
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