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Lamu, Beautiful Dreamer (c) D.R.

CONCOURS DVD

LAMU, BEAUTIFUL DREAMER
de Mamoru Oshii


SYNOPSIS : Tous les étudiants du collège Tomobiki préparent avec ferveur la grande fête annuelle de leur école. Mais est-ce un rêve ou la réalité ? Lorsqu’on connaît l’hystérie générale du petit monde de Lamu, et que pour une raison inconnue, nos héros revivent sans cesse "le jour précédant le festival", on a de quoi se poser des questions !!!  Voici le point de départ de ce film : une rencontre au sommet entre l’imaginaire loufoque de Melle Takahashi (Lamu, Ranma 1/2 , Juliette je t’aime) et l’onirisme de Mamoru Oshii (Patlabor, Ghost In The Shell, Avalon)

Afin de vous faire découvrir le film Lamu, Beautiful Dreamer de Mamoru Oshii, Kaze et Objectif Cinéma vous proposent d’en gagner 10 DVD en édition collector.






... un DVD avec la boutique de l'éditeur Kaze

Titre du film japonais : Urusei Yatsura Beautiful Dreamer
Titre du film français : Lamu, Beautiful Dreamer
Réalisateur : Mamoru Oshii
Scénario : Mamoru Oshii
Studio : Toho
Chara designer : Kazuo Yamazaki
Auteur du manga : Rumiko Takahashi
Directeur Artistique : Rumiko Takahashi
Musique composée par : Katsu Hoshi
Format : 16/9 - PAL - Stéréo Dolby, 5.1(français)
Durée : 90 minutes environ
Date de sortie : 23/06/2004
Référence : DVD166
Version : Français / Japonais
Sous titres : Japonais
Année : 1984

Le DVD : Guslinger Girl Vol. 1 de Morio Asaka - Kaze




Site de l'éditeur
: http://www.kaze.fr




Les Bonus du DVD :
Commentaire Audio de Mamoru Oshii, Reportage sur Mamoru Oshii, Documentaire sur la mythologie japonaise, Making of doublage et en Bonus caché,  les fiches personnages. Dans le coffret on peu y trouver le cahier d’écolier (20 pages), 2 planches d'autocollants et 1 carte collector.


LA OU S’ARRETE LE REVE, COMMENCE LA REALITE…

Lamu, la rencontre de 2 géants du manga :
Urusei Yatsura (Lamu en français) paraît pour la première fois au Japon en septembre 1978 dans le magazine Hebdomadaire Shonen Sunday (magazine pour jeunes adolescents). À l’époque, Rumiko Takahashi fait ses premiers pas en tant que mangaka dans un monde où la gente féminine est très peu représentée. Très vite, la série emporte l’adhésion du public. Outre le succès de son personnage principal, Lamu, irrésistible de part son originalité et sa douce folie, Melle Takahashi livre un univers très personnel où se côtoient fantaisie, mythologie japonaise et chinoise, et où science-fiction et comédie peuvent provoquer les choses les plus improbables…Sa galerie de personnages secondaires, tous plus loufoques les uns que les autres, contribue aussi au succès de la série.

Deux ans après la parution du premier chapitre, Urusei Yatsura fait son apparition à la télévision sur la chaîne de télévision Fuji TV à 19 h30, le 14 octobre 1981. C’est à un jeune réalisateur que revient la lourde tache d’adapter cette série si particulière à la TV…Mais c’est sans compter le caractère tout aussi particulier de Mamoru Oshii.

Ces deux jeunes artistes connaîtront par la suite tous deux une incroyable carrière, Takahashi avec la parution de Maison Ikkoku (Juliette je t’aime) et Ranma 1/2, et Oshii avec Patlabor, Ghost In The shell et Avalon.


UNE OEUVRE PATRIMOINE POUR OSHII

Si pour la première saison télévisuelle de Lamu, Oshii ne bénéficie guère de latitude au niveau de la réalisation, peu à peu, le futur réalisateur d’Avalon parvient à instaurer sa touche personnelle. Mais surtout, c’est au cours de ses premiers travaux que Oshii va peu à peu se former à la réalisation, notamment via le film « Lamu, My Beautiful Dreamer » en 1984, son deuxième long-métrage. En effet, jusqu’alors, Oshii n’avait pas de notoriété suffisante pour s’imposer auprès des producteurs.  Avec « Lamu, my Beautiful Dreamer »il plante les bases de son projet artistique et s’affiche définitivement comme un réalisateur a part dans le monde de la japanime, un électron libre possédant une sensibilité artistique unique .A la fois scénariste et réalisateur, Oshii nous emporte dans un film psychédélique, un poème onirique qui tranche complètement avec la légèreté et la naïveté du manga d’origine.

L’histoire raconte les aventures de jeunes étudiants du collège Tomobiki qui préparent avec ferveur la grande fête annuelle de leur école. Mais que se passeraient-ils s’ils restaient bloqués dans un espace-temps défini et qu’ils se retrouvent à revivre indéfiniment la même journée ? Est-ce un rêve ou la réalité ? Voici le point de départ du film "Un rêve sans fin". Par la suite, Oshii questionnera régulièrement ce concept de la réalité notamment via Ghost In The Shell et surtout Avalon .

Cette thématique de la réalité a inspiré aussi nombres de films, notamment un jour sans fin et Dark City.

L’autre point majeur de ce film est sa galerie de symboles issus de la seconde guerre mondiale très spécifique à l’œuvre d’Oshii. Cette époque a profondément marqué le réalisateur et il distille tout au long de ces films une mosaïque visuelle très prononcée autour de cette guerre.

Outre une récurrence de ce thème dans ses productions, l’imaginaire de la seconde guerre mondiale est aussi très présent dans la production artistique japonaise, mais de manière complètement picturale. En effet, l’héritage historique et culturel du conflit mondial au Japon n’est pas du tout le même qu’en Europe et les Japonais ont tendance à ne conserver de cette période qu’un folklore minimaliste qu’Oshii dénonce en rappelant tout au long de ces œuvres la part de responsabilité de l’Empire japonais lors du conflit.

Succès publique et critique au Japon lors de sa sortie en salle, ce poème onirique est certainement l’œuvre la plus personnelle de ce célèbre réalisateur japonais, l’un des rares à avoir une reconnaissance en France.


FILMOGRAPHIE SELECTIVE

Blood, The Last Vampire
de Hiroyuki Kitabuko avec Youki Kudoh
Avalon de Mamoru Oshii avec Malgorzata Foremniak, Wladyslaw Kowalski
Jin-Roh, la brigade des loups de Hiroyuki Okiura avec Michael Dobson
Last Orders, Murphy's Stout de Mamoru Oshii
Ghost in the Shell de Mamoru Oshii avec Atsuko Tanaka, Akio Ôtsuka
Kidô keisatsu patorebâ : the Movie 2 de M. Oshii avec Mîna Tominaga
Patlabor de Mamoru Oshii avec Shigeru Chiba, Toshio Furukawa
Lunettes rouges de Mamoru Oshii
Beautiful dreamer de Mamoru Oshii avec Fumi Hirano, Toshio Furukawa
L'Oeuf de l'ange de Mamoru Oshii avec Keiichi Noda
Innocence - Ghost in the shell de Mamoru Oshii


RUMIKO TAKAHASHI, LA PRINCESSE DU MANGA

Née le 10 octobre 1957 sur l’île d’Honshu, Rumiko Takahashi commence très tôt à s’intéresser au manga. Fondatrice « l'association d'appréciation de manga » au lycée, puis apprentie mangaka sous la direction de Kazuo Koike (l'auteur de Crying Freeman) à l’université, Rumiko Takahashi est très vitre publiée, notamment dans le magazine Shônen Sunday, qu'elle appellera la "maison" durant le reste de sa carrière. C’est aussi au cours de cette période qu’elle trouvera son inspiration pour Maison Ikkoku (Juliette je t’aime) au sein de la pension étudiante dans laquelle elle a emménagé.

En 1978, la maison d’édition Shogukkan décide de lui décerner le « prix du meilleur nouvel auteur » pour son histoire « Kate No Yastsura », la consacrant ainsi professionnel. Urusei Yatsura parait en septembre de la même année, mais elle ne mettra fin à ce manga devenu célèbre que 10 ans plus tard. Sa seconde œuvre, Maison Ikkoku (Juliette je t’aime), rencontrera le même succès. En 1987, ses deux histoires les plus connues  prennent fin tandis que Takahashi commence le manga " Ranma 1/2", sa plus longue série, totalisant 38 volumes !. En 1996, Rumiko Takahashi entamera "Inu-Yasha Sengoku Otogi Zoushi". Tout au long de sa carrière, son œuvre est ponctuée d’un certain nombre d'histoires courtes telles que One or W, Maris the Chojo, Firetripper...

La quasi-totalité de ses histoires traite de mythologies chinoises et japonaises, des coutumes et des sentiments typiquement japonais. De ce fait, elle se demande parfois comment les lecteurs étrangers peuvent comprendre et apprécier ses œuvres.

À travers le Shônen Sunday, Mlle Takahashi  livre aussi beaucoup d’elle-même à ses fans comme son équipe préférée de base-ball (les tigres de Hanshin), son groupe préféré de musique (Shazna) ou raconte ses souvenirs d'enfance. Avec une carrière de plus de 20 ans, Rumiko Takahashi fut considérée comme la première femme effectuant un travail sur des bandes dessinées de garçons, et gagna le titre de "la princesse du Manga". En 1995 Rumiko Takahashi fut l’une des rares mangaka à dépasser la barre des 100 millions de mangas vendus sur le territoire japonais.

En France, nous ne connaissons de cette mangaka que les séries TV Lamu, Juliette Je t’aime et Ranma 1/2, toutes censurées lors de leur passage au club Dorothée.


UNE LIGNE EDITORIALE SOUTENUE ET DE QUALITE

Kaze, premier label français dans l’animation japonaise, possède un positionnement résolument qualitatif sur ses productions DVD avec l’élaboration de nombreuses éditions prestigieuses et Collector. Fidèle à notre ligne éditoriale, nous avons souhaité pour cette édition collector, offrir des bonus DVD centrés sur Oshii, afin mettre en exergue l’incroyable univers de ce réalisateur unique.



 



(c) Objectif Cinéma - 2000 / 2007 - ISSN 1950-6309 - Fil RSS