Stan, ado parigot, glandouille dans son 9ème arrondissement natal, terrain de ses occupations juvéniles. Afin de garnir pécuniairement les fonds de poche de son jean de djeune, il donne un coup de paluche à son grand paternel, propriétaire d’une boucherie kacher.  Existence plutôt classique et somme toute assez exemplaire. Pour les pupilles familiales et potaches qui gravitent autour du jeune homme, son parcours est sans grabuges, sans grandes velléités donc idéal. Entre un quartier de viande laborieusement porté à bout de bras et une mousse conventionnellement consommée à la terrasse d’un troquet, Stan connaît pourtant une remontée brutale d’hormones existentielles. Le chemin est trop bien balisé. Son édifice intime et personnel trop assiégé par un squatt grand parental voyant en lui le repreneur intrinsèque de ladite boucherie. Seulement, ce n’est pas en repeignant son tablier de sang que Stan veut alimenter son livret A, mais en imprégnant son T. shirt de sensations dramaturgiques. Aux crochets d’aattoir, il préfère flasher sur les planches de théâtre, voire plus si affinités.