SYNOPSIS :
Déchu de son piédestal de maître incontesté
du football, Mui vit aujourd’hui de petits boulots, traînant
sa jambe abîmée lors de son dernier match. Trahi
par un maître chanteur lui ayant demandé de laisser
passer un but moyennant une forte somme d’argent, il n’est aujourd’hui
que l’ombre de lui-même lorsque le destin met sur son
chemin un ancien moine de l’école de shaolin désireux
de prouver aux yeux du monde que le kung-fu n’est pas mort,
et qu’il peut faciliter la vie de tous les jours. Ensemble,
ils vont monter une équipe de foot composée principalement
d’anciens artistes martiaux aujourd’hui à la retraite.
Utilisant des techniques ancestrales de concentration, de combat,
mettant à contribution les lois de la nature que tout
bon moine shaolin se doit de maîtriser, l’équipe
ne tarde pas à faire parler d’elle. |
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POINT DE VUE
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Précédé
d’une réputation probablement injustifiée, culte
avant même sa sortie, le fameux film de Stephen Chow,
victime du plus grand nombre de téléchargements
sur le net, arrive sur nos écrans dans une version
honteusement remontée par le distributeur américain
Miramax (étonnamment soutenu par Metropolitan, qui
distribue sur le territoire français ce remontage au
lieu de proposer l’original). Expurgé de ses scènes
les plus obscures, les moins abordables pour le public occidental
sous-estimé par les distributeurs, le film est réduit
de plus de vingt minutes, nous ramenant quelques quinze années
en arrière à la glorieuse époque des
remontages systématiques du moindre Jackie Chan. Exit
le générique sur fond de dessin animé,
au revoir l’humour cantonais, caractéristique de l’acteur-réalisateur-scénariste-producteur
Stephen Chow. Par bonheur, une partie de la fameuse scène
musicale a été gardée, scène incroyable
dans laquelle des passants se mêlent aux deux héros
pour exécuter une danse magique dans les rues de Hong
Kong. Mais elle fait malheureusement suite à une dizaine
de séquences emboîtées on ne sait comment,
accumulées sans véritable lien entre elles,
donnant au film un aspect profondément brouillon. Le
film qui sort donc sur les écrans français le
21 août est donc à comparer à la version
américaine de Godzilla : remonté entièrement,
parasité par des scènes supplémentaires
jouées par Raymond Burr, coupé de toute allusion
à l’arme nucléaire utilisée contre le
Japon. Devant un tel charcutage, doit-on se réjouir
que le film sorte finalement ?
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