SYNOPSIS :
Blue Ocean, peintre devenu escroc, et Red Mountain, un nord-coréen
expert en arts martiaux et aspirant à la légion
étrangère, se rencontrent à Paris et se
lient d’amitié. Ils en viennent à travailler pour
le même gang, dirigé d’une main de fer par
un gangster suave et philosophe. Paris, sa vie de bohème
et ses amours malheureux, défile en arrière-plan. |
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POINT DE VUE
Deuxième film de
Kim Ki-duk, Wild Animals est un travail mineur dans
son œuvre naissante, qui marqua pour le cinéaste le
retour dans une ville qu’il habita au cours de son errance
en Europe : Paris. Fortement handicapé par la
médiocrité des acteurs français, Richard
Bohringer en tête dans le rôle du mafieux bavard,
et une mise en scène statique et sans idée,
Wild Animals se révèle cependant convaincant
dans la description d’une amitié de circonstance d’abord,
puis de plus en plus sincère, entre deux coréens
en exil. La fascination du cinéaste pour une sorte
d’état de nature qu’il admire chez les êtres
frustes et entiers, augmenté d’une connotation homosexuelle
latente, délivre quelques séquences de dilemmes
moraux que n’aurait pas reniées un John Woo. Ces séquences
sauvent ce film aux ambitions confuses (métaphore politique ?
récit d’errance nostalgique ?), ou même
les fulgurances poétiques de son très imaginatif
cinéaste déçoivent par leur manque d’à-propos.
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Titre : Wild Animals
Titre VO : Yasaeng
dongmul bohoguyeog
Réalisateur :
Kim Ki-Duk
Scénariste :
Kim Ki-Duk
Photographie : Suh Jong-min
Interprète :
Jang Dong-Jik, Cho Jae-Hyun, Denis Lavant, Joh
Jae-hyun, Ryun Jang, Sasha Rucavina, Cho Jae-Hyung,
Jang Dong-Jik, Richard Bohringer, Laurent Buro
Chef décorateur
: Kim Ki-Duk
Montage : Park Suhn-duk
Musique : Kang In-gu,
Oh Jin-ha
Directeur Artistique :
Kim Ki-Duk
Producteur : Kwon Ki-yung
Production : Dreamcinema
Année :
1997
Pays : Corée
Durée : 1H45
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