SYNOPSIS :
Lorsque Cosimo, un voleur minable,
se fait refiler un tuyau par un compagnon de cellule, il n’a
plus qu’une idée en tête : sortir de prison
pour rafler la mise. Rosalind, sa petite amie, cherche d’urgence
quelqu’un qui accepterait de purger sa peine à sa place,
mais personne n’est d’accord. Par contre tout le monde accepte
de s’associer à un cambriolage aussi juteux. Un boxeur
très amateur, Pero entre dans le jeu pour sortir Cosimo
de prison. Mais, il parvient à soutirer l’information
à Cosimo et avec l’équipe de bras cassés,
se lance sur le coup qui s’annonce historique… |
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DES PHENOMENES VENUS DE COLLINWOOD
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Entre standard hollywoodien
et pur produit du jeune cinéma indépendant américain,
Bienvenue à Collinwood nouvelle comédie
estampillée Clooney et Soderbergh s’inscrit dans la
droite lignée de Ocean’s eleven le luxe en moins.
Les frères Russo nous offrent une compilation de gags
désopilants tout en remaniant le genre du film de gangsters
dans un délire de personnages tous plus désarmants
les uns que les autres.
Présenté à Cannes dans le cadre de la
Quinzaine des réalisateurs, ce petit film indépendant
produit par Soderbergh et Clooney, est une vraie dynamite
burlesque. Ecrit et réalisé par deux débutants
de Cleveland - les frères Russo - cette comédie
décapante réunit les univers de Tarantino et
de Chaplin cimentés par des dialogues qui font mouche,
des acteurs royaux et une bonne dose de gags en séries.
Le principe reste simple mais efficace : un homme se
retrouve en prison et a besoin de quelqu’un pour purger sa
peine à sa place : un Mullinski pour réussir
le casse du siècle. Le film fonctionne comme une série
avec ses personnages types. En effet, les personnages
sont tous bien identifiables et appartiennent chacun à
un archétype du film de gangsters tout en s’en éloignant
par certaines caractéristiques, les frères Russo
ne retenant du stéréotype que sa dimension comique.
Dans la fine équipe, on retrouve donc Cosimo, le voleur
en prison qui a besoin d’un Mullinski, Toto le pauvre type
du quartier, Basil, élevé par les nonnes ;
Leon, le dandy du ghetto, Pero, un boxeur amateur, le
pire looser du quartier; Riley, un ancien artiste raté
qui vend ses appareils photos et peint des verres à
la main pour nourrir son bébé.
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