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Des tentatives de
mise en scène ahurissantes et inédites comme
la copulation du poète et de Candy filmée en
contre-plongée à travers une plaque de plexiglas,
l’anthologique scène d’opération du docteur
Krankheit qui se transforme en corrida délirante, ou
l’étreinte entre Candy et Emmanuel le jardinier qui
alterne les plans sur le corps de la jeune fille avec ceux
d’une poupée à son effigie, énergiquement
palpée par le poète dans le vent (au sens propre
comme au figuré)...
Un joyeux bazar donc, et une galerie de personnages pour le
moins hauts en couleurs, à l’image d’Aznavour (c’était
son premier rôle en anglais) en bossu démoniaque
qui marche au plafond. À propos de plafond, on finit
quand même par se demander à quoi ils carburaient,
les hippies…
Parce qu’en dépit des quelques gags cités plus
haut et d’un hommage délirant aux différents
genres cinématographiques américains (la fin
rappelle quelques motifs du western, des Hells’angels en bas
résille préfigurent Easy Rider et le
film de motards, le père momifié évoque
le genre fantastique), on finit quand même par trouver
le temps long.
Normal : la nébuleuse Seventies est bien loin maintenant,
et en dehors de quelques chefs d’œuvre appelant la nostalgie,
il ne reste au fond des tiroirs qu’une bonne collection de
fleurs fanées et autres pétards mouillés…
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Titre : Candy
Réalisateur :
Christian Marquand
Scénaristes :
Buck Henry, Terry Southern , d’après le
roman de Mason Hoffenberg
Acteurs : Ewa Aulin
(Candy), Marlon Brando, Richard Burton, James
Coburn, Charles Aznavour, Ringo Starr, Sugar Ray
Robinson, John Huston, Walter Matthau, Ringo Starr,
John Astin, Elsa Martinelli, Sugar Ray Robinson,
Anita Pallenberg, Lea Padovani, Florinda Bolkan,
Marilu Tolo, Nicoletta Machiavelli, Umberto Orsini
Image : Giuseppe Rotunno
Musique : Dave Grusin,
The Birds
Montage : Giancarlo
Cappelli, Frank Santillo
Producteur : Robert
Haggiag
Distribution : Carlotta
films
Pays : USA, France,
Italie
Sortie : 19 Février
2003
Durée :
1h55
Année :
1968
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