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Chiyoko Millenial
actress, à l'image de la mise en scène chez
Miyazaki, démontre une fois de plus que la forme épique,
l'impression de vaste budget, de tournages en extérieurs,
de véritable travail sur les couleurs de la part des
opérateurs, n'existe au Japon que dans l'animation.
Le film de Kon est diabolique dans son plaisir à manier
la mise en abyme, tandis que sa forme - ses cadrages, les
mouvements de caméra, les éclairages - met en
avant une élégance classique disparue. Les citations
cinématographiques ne sont que des souvenirs de films
diffusés aujourd'hui uniquement à la télévision.
Chiyoko fut le fantôme de Tachibana, un homme de télévision
venu du cinéma. Tachibana et télévision,
vampires de ce passé. Lorsque Tachibana est sur ses
genoux à la fin du film, à l'annonce de la mort
de Chiyoko, en digne fin mélodramatique, on pleure
avec lui. Ce personnage semble être le seul à
mesurer l'ampleur de cette perte, un écho de la séquence
d'ouverture, sur la destruction du studio de cinéma
où naquit sa carrière.
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Titre : Chiyoko Millenial Actress
/ Chiyoko Millennium Actress
Titre VO : Sennen
Joyu Chiyoko
Réalisateur :
Satoshi Kon
Voix doublage VO : Chiyoko
Fujisawa, Genya Tachibana
Scénario : Satoshi
Kon, Sadayuki Murai
Images : Hisao Shirai
Montage : Takeshi Honda
Son : Masafumi Mima
Musique : Susumu Hirasawa
Producteur : Taro Maki
Production : Company
Genco
Pays : Japan
Année : 2001
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