SYNOPSIS :
Désiré Loncle a tout pour être heureux : une belle blonde dans
sa vie, une verve redoutable, et un job de critique de cinéma.
D'ailleurs son chien s'appelle Brad Pitt. Oui mais voilà : le
soir du 13 juillet, il se fait plaquer sans autre forme de procès
par sa blonde. Ravagé le quadragénaire. Détruit le critique
mondain. |
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FORCEMENT
Il faut le savoir, les critiques de cinéma
carburent forcément au café. Ils traînent un cynisme désabusé,
souvent parce qu'ils ont la malchance d'être le fils ou la
fille d'une comédienne acariâtre obsédée par son ego. Ils
ne sont forcément pas très séduisants et c'est d'ailleurs
pour ça que les salles obscures leur sont propices.
Les blondes, elles, c'est rien que des salopes, qui portent
des porte-jarretelles et vous trompent à la première occase.
Il vaut mieux tenir que courir et courtiser une gentille altruiste
plutôt qu'une ambitieuse garce d'avocate, qui en plus, forcément,
n'aime pas les chiens.
Quant aux Italiens, ils ont toujours des leçons de séduction
à donner. Mais même s'ils ont l'air machos, ce sont de grands
tendres, au fond. Il y a quand même des choses qu'on ne peut
pas leur dire, par exemple, il faut pas déconner avec le foot.
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Les jeunes acteurs se droguent souvent,
surtout s'ils sont beaux et qu'ils enchaînent les conquêtes.
Il faut se méfier quand même parce que ce n’est pas rare qu'ils
soient sujets aux troubles de la personnalité. Comme ce sont
de grands égoïstes, toujours obsédés par l'image qu'ils donnent,
on ne peut pas compter dessus, forcément. Les vieux, eux,
ont toujours des leçons à donner, ils ressassent leur vieille
gloire et rêvent tous de claquer sur scène, comme Dalida...
Il fallait bien quelqu'un pour le dire à la fin, on nous cache
tout, on nous dit rien!
Malheur ! Le synopsis annonçait déjà la couleur, mais je ne
me suis pas méfiée. Or après 1h45, la teinte est confirmée
: Rien que du bonheur atteint des sommets dans l'accumulation
de clichés que personne n'osait plus réunir, la vérité si
je mens !
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