SYNOPSIS :
Gérard, ex-journaliste de faits divers et Alcoolique Anonyme,
revenu vivre en bout de course dans Hochelaga, le quartier de
son enfance, est un homme qui doit la vie à un lacet détaché.
À cause de ce contretemps, il arrive chez lui quelques minutes
après l'explosion de son immeuble. Six personnes sont mortes
dans le sinistre. Des questions le tenaillent : pourquoi ses
voisins sont-ils morts et pas lui ? Cet événement a-t-il un
sens ? La vie a-t-elle un sens ? Pour y répondre, Gérard fouille
le passé des victimes. De Hochelaga à Maniwaki, il mène l'enquête. |
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LES BRULURES DU PASSE
20h17 rue Darling, le film québécois
de Bernard Emond raconte l’histoire d’un ex-reporter alcoolique
à la dérive. A la suite de l’explosion mystérieuse de son
immeuble, Gérard Langlois, interprété par Luc Picard, mène
une enquête sur les causes de celle-ci et tente de reconstituer
les derniers instants de vie des victimes et ainsi tenter
de comprendre la sienne.
Le fait que Gérard soit resté en vie grâce à une succession
d’incidents débutant par «un lacet défait » le pousse
à reconsidérer la fragilité de la vie et l’amène à se demander
pourquoi il a été épargné alors que ce drame a coûté la vie
à plusieurs de ses voisins. Son enquête lui permet de chercher
des réponses à ses interrogations, ce qui redonne un sens
à sa vie, un objectif. Mais il renoue en même temps avec son
passé de journaliste de faits divers, période durant laquelle
il buvait.
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En effet, dès le début du film, Gérard se
présente comme étant un alcoolique sobre depuis 6 mois et
2 jours. Le problème de l’alcoolisme est donc tout de suite
mis en place comme un sujet important dans le film. Ses buts
n’aboutissants pas (conquérir la serveuse, trouver la cause
de l’explosion et la raison de la présence de personnes n’habitant
pas l’immeuble pendant celle-ci), Gérard s’achète une bouteille
de Scotch et fait le choix, peut-être inconsciemment, de la
boire. Pour lui, c’est comme un retour chez soi, une libération,
un bonheur extrême. Mais pour nous, c’est plutôt la solution
de facilité. Mais son geste engendrera un état d’ivresse et
toutes les actions ridicules que l’on peut commettre. Tout
au long du film, on suivra ses mésaventures et son combat
contre l’alcoolisme.
Les deux rôles féminins qui l’entourent sont une représentation
de la femme forte québécoise. En effet, celles-ci (son ex-femme
et la serveuse) sont le pilier de l’homme qui ici est dans
un état de faiblesse. Elles sont pour lui l’espoir et la volonté.
Le personnage de la serveuse prouve à Gérard qu’avec de la
volonté et de la force, on peut s’en sortir. Ainsi que réapprendre
à vivre en retrouvant sa dignité. Elle l’aide ainsi dans son
combat contre l’alcoolisme.
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