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FESTIVAL DE CANNES 2003
Semaine de la critique

20h17 RUE DARLING

de Bernard Emond

Par Marine ANDRIEUX, Marie BRIAND, Raphaëlle DUBOIS et Margot LEGAY,
élèves de 1ère du Lycée Paul Valéry
à l’occasion de la Semaine de la Toute
Jeune Critique en partenariat
avec la Semaine de la Critique.


SYNOPSIS : Gérard, ex-journaliste de faits divers et Alcoolique Anonyme, revenu vivre en bout de course dans Hochelaga, le quartier de son enfance, est un homme qui doit la vie à un lacet détaché. À cause de ce contretemps, il arrive chez lui quelques minutes après l'explosion de son immeuble. Six personnes sont mortes dans le sinistre. Des questions le tenaillent : pourquoi ses voisins sont-ils morts et pas lui ? Cet événement a-t-il un sens ? La vie a-t-elle un sens ? Pour y répondre, Gérard fouille le passé des victimes. De Hochelaga à Maniwaki, il mène l'enquête.

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LES BRULURES DU PASSE

  20h17, rue Darling (c) D.R.

20h17 rue Darling, le film québécois de Bernard Emond raconte l’histoire d’un ex-reporter alcoolique à la dérive. A la suite de l’explosion mystérieuse de son immeuble, Gérard Langlois, interprété par Luc Picard, mène une enquête sur les causes de celle-ci et tente de reconstituer les derniers instants de vie des victimes et ainsi tenter de comprendre la sienne.

Le fait que Gérard soit resté en vie grâce à une succession d’incidents débutant par  «un lacet défait » le pousse à reconsidérer la fragilité de la vie et l’amène à se demander pourquoi il a été épargné alors que ce drame a coûté la vie à plusieurs de ses voisins. Son enquête lui permet de chercher des réponses à ses interrogations, ce qui redonne un sens à sa vie, un objectif. Mais il renoue en même temps avec son passé de journaliste de faits divers, période durant laquelle il buvait.

20h17, rue Darling (c) D.R.

En effet, dès le début du film, Gérard se présente comme étant un alcoolique sobre depuis 6 mois et 2 jours. Le problème de l’alcoolisme est donc tout de suite mis en place comme un sujet important dans le film. Ses buts n’aboutissants pas (conquérir la serveuse, trouver la cause de l’explosion et la raison de la présence de personnes n’habitant pas l’immeuble pendant celle-ci), Gérard s’achète une bouteille de Scotch et fait le choix, peut-être inconsciemment, de la boire. Pour lui, c’est comme un retour chez soi, une libération, un bonheur extrême. Mais pour nous, c’est plutôt la solution de facilité. Mais son geste engendrera un état d’ivresse et toutes les actions ridicules que l’on peut commettre. Tout au long du film, on suivra ses mésaventures et son combat contre l’alcoolisme.

Les deux rôles féminins qui l’entourent sont une représentation de la femme forte québécoise. En effet, celles-ci (son ex-femme et la serveuse) sont le pilier de l’homme qui ici est dans un état de faiblesse. Elles sont pour lui l’espoir et la volonté. Le personnage de la serveuse prouve à Gérard qu’avec de la volonté et de la force, on peut s’en sortir. Ainsi que réapprendre à vivre en retrouvant sa dignité. Elle l’aide ainsi dans son combat contre l’alcoolisme.