Le personnage de Gérard Langlois peut-être
perçu comme un personnage « type », un cliché représentatif
du vieux détective à la dérive. Bernard Emond nous présente
ici un personnage solitaire, alcoolique, les traits tirés,
portant les rides représentatives du chaos de sa vie. C’est
ici la parfaite représentation des vieux détectives cherchant
à noyer sa vie dans l’alcool. Ici, même si le personnage est
un ancien reporter, le rapprochement avec ce type de caractère
récurrent est très, voire trop proche. C’est un cliché trop
souvent vu et donc plus crédible pour le spectateur. La narration
off du personnage tout au long du film accentue encore plus
ce cliché. Ce choix de représentation du personnage donne
un aspect de déjà-vu au film, ce qui ne joue pas en sa faveur
et peut lasser très vite.
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Le réalisateur : Né à Montréal en 1951,
Bernard Emond est anthropologue de formation.
D'abord documentariste, cinéaste de la perte et
de la mémoire, il est arrivé à la fiction avec
un long métrage, La femme qui boit, sélectionné
à la Semaine Internationale de la Critique 2001.
Bernard Émond a aussi réalisé des documentaires
: Le temps et le lieu (2000), L'épreuve
du feu (1997), La terre des autres
(1995), L'instant et la patience (1994)
et Ceux qui ont le pas léger meurent sans laisser
de traces (1992).
Année : 2003
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Titre : 20h17, rue
Darling
Réalisateur : Bernard Emond
Scénario : Bernard Emond
Image : Jean-Pierre
St Louis
Son : Marcel Chouinard,
Hugo Brochu, Martin Allard,
Luc Boudrias
Décors : Diane Gauthier
Montage : Louise Coté
Musique : Robert Marcel
Lepage
interprètes principaux :
Luc Picard, Guylaine Tremblay, Diane Lavallée,
Markita Boies, Micheline Bernard, Lise Castonguay,
Vincent Bilodeau, Fanny Mallette, Alexandrine
Agostini, Patrick Drolet
Production : ACPAV
Productrice : Bernadette
Payeur
Durée : 101 min
Année : 2003
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