SYNOPSIS :
Dans un monde angoissé, déboussolé, peu d’institutions sont
aussi fiables que les Services secrets britanniques. Informés
d’un odieux complot contre les Joyaux de la Couronne, les Services
mettent sur le coup la crème de la crème des espions de Sa Majesté
- leur Agent N°1.Lequel se fait immédiatement buter… avant d’être
promptement rejoint dans l’autre monde par l’élite du Renseignement
(rien de tel qu’une petite bombe pour volatiliser un cortège
funèbre).
Mais qui se cache derrière ces monstrueuses exactions ?
Un homme, un seul, peut encore répondre à cette lancinante
question. Cet homme, c’est Johnny English. Il ne craint rien.
Il n’a peur de rien. Il ne comprend rien. Ce n’est pas le
meilleur des agents… C’est le seul.
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POINT DE VUE
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Quelle allure ce Johnny English !
Quand il embrasse la « James Bond girl » au début
du film, on se sent même prêt à y croire…
La voix très « BBC » de Rowan Atkinson parvient aisément
à faire oublier les bafouillements légendaires de son personnage-culte :
Mr Bean. Car voilà bien l’originalité de cette comédie british,
qui ne tombe pas dans le piège de mettre en scène une nouvelle
version cinématographique de Mr Bean en agent secret,
mais bien de mettre en scène un anti-héros différent de celui
inventé auparavant par Richard Curtis (le scénariste de Quatre
mariages et un enterrement/ Four Weddings and a Funeral,
Coup de foudre à Notting Hill/notting Hill) et Rowan
Atkinson, également co-scénariste.
Johnny English fait rire parce qu’il représente, dans
son écriture, un subtil mélange entre le parfait agent secret,
très sûr de lui, anglais jusqu’au bout des ongles, plombé par
le « gag qui tue » qui, inévitablement, accompagne
tous ses agissements. « Johnny prend tellement de plaisir
à être un agent secret qu’il surestime ses capacités. Il franchit
aisément les premières haies d’une course d’obstacles, puis
se laisse griser par les hourras de la foule… et se casse la
figure. C’est toujours les dernières foulées qui lui sont fatales »,
explique Rowan Atkinson.
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Autre personnage éminemment comique,
celui de Pascal Sauvage (le méchant Français, tiens donc !)
interprété par John Malkovitch, le plus français des acteurs
anglophones. On jubile face à l’interprétation comique de
Malkovitch, qui sabote littéralement l’Anglais « comme
il faut » de ses répliques par un accent français plus
que dévastateur.
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