SYNOPSIS :
Il y a deux mille ans, la Chine était divisée en Sept royaumes.
Chacun d'eux combattait les autres pour obtenir la suprématie,
celui de Qin était le plus virulent. Le roi de Qin était obsédé
par la conquête de la Chine et le désir d'en faire un même empire.
Les autres royaumes, dont celui de Zhao le plus persécuté, dépêchèrent
leurs plus redoutables assassins pour l'éliminer. Lame Brisée,
Neige et Ciel comptaient parmi les ennemis les plus recherchés.
A quiconque anéantirait ces trois assassins, le roi de Qin promit
la puissance et la fortune. Durant dix ans, ce dessein resta
inachevé et le royaume de Qin ne trouvait pas son héros. Jusqu'au
jour où le mystérieux Sans Nom se présenta au palais, avec en
sa possession les armes des assassins abattus. L'autorisant
à approcher à dix pas de lui, le roi le convia alors, à lui
raconter son histoire... |
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POINT DE VUE
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Zhang Yimou est l’auteur du Sorgho Rouge
(1988), de Ju Dou-Le sang du père (1990), de Epouse
et Concubines(1991), de Qiu Ju une femme chinoise
(1992), de Vivre (1994), de Shangai Triad
(1995), de Keep Cool (1996), de Pas un de moins
(1999) et dernièrement d’Happy times (2000). Il est
l’un des membres de la promotion de 1982 de l'Institut du
cinéma de Pékin, comptant dans ses rangs Chen Kaige, Tian
Zhuang-Zhuang, Li Shaohong, He Qun... Cette génération était
la première à reprendre des études après la révolution culturelle.
Les réalisateurs de la «Cinquième génération »,
connaissent le succès et la consécration en Chine et également
en Europe, mais ils s’attirent aujourd’hui les foudres de
la nouvelle vague chinoise dont les fers de lance sont
Wang Chao, Zhu Wen et Jia Zhang Ke. Ce dernier, auteur des
sensationnels Platform et Plaisirs inconnus, argue
« qu’avant le milieu des années 90 Zhang Yimou avait
un esprit très créatif, il parvenait à filmer les sentiments
qui animaient les chinois, après cette période, il a rapidement
versé dans une vaine beaucoup plus commerciale, et s’est éloigné
de la réalité chinoise» (1).
Zhang Yimou affirme qu’en réalisant Hero, un film se déroulant
dans l’univers des wu xia (littérature d’arts martiaux), il
accomplissait un rêve d’enfant. Dans ce blockbuster, il a
voulu s’écarter des canons du film de genre en insérant sa
conception de la culture chinoise. Les dialogues sont en mandarin
et en vers. Le cinéma de sabre chinois est conduit à l’opposé
de ce qui a été fait auparavant, les personnages s’attachent
à endiguer la guerre pour unifier la Chine ancienne et non
plus pour assouvir violemment leur soif de vengeance.
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