SYNOPSIS :
Pour sauver Moscou du péril napoléonien, un général russe décide
d'enflammer des oiseaux et de les envoyer pour brûler la ville.
Son stratagème réussit, les troupes françaises battent en retraite
et il devient ainsi un héros national. Désormais à la retraite,
il ne trouve pas le repos, hanté par le souvenir des oiseaux
en flammes. Chaque jour, il subit les attaques des volatiles
de Saint-Petersbourg, qui se vengent du sacrifice de leurs ancêtres.
Heureusement, le hasard met sur sa route un chien extraordinaire
grâce auquel il va pouvoir racheter sa faute. |
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L’ANIMATION FRANCAISE A LA RECHERCHE
DE L’EMOTION
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A la suite du récent succès des Triplettes
de Belleville, le cinéma d’animation français (en co-production
italienne) prend du galon. Tout dernier né, Le chien,
le général et les oiseaux est adapté d’un livre
intitulé « le Général et Bonaparte » écrit
par Tonino Guerra, scénariste attitré de Fellini.
Ce qui est le plus marquant dans cette nouvelle production
animée française c’est le recours à cette dimension picturale
déjà présente dans les Triplettes de Belleville.
La comparaison s’arrête là car dans ce film, la picturalité
est beaucoup plus marquée et l’animation reste beaucoup
moins lisse que dans les Triplettes.
Parfois, ce sont de vraies toiles qui apparaissent sous
nos yeux, les personnages venant se greffer sur les décors
crayonnés à la manière des films en papiers découpés. L’ensemble
donne un graphisme très singulier, un mélange assez raffiné
et poétique entre les dessins de Serguei Barkhin (qui a
réalisé des illustrations pour le livre de Tonino Guerra)
et l’univers du peintre russe Chagall.
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