SYNOPSIS :
Marko Stemper vit avec sa famille dans une cité des faubourgs
de Duisburg. Il doit supporter l'alcoolisme et la violence de
son père. Son exutoire est la boxe qu'il pratique en amateur.
Il décide un jour de passer un professionnel. La rencontre avec
le manager Gerd Hermsbach lui paraît être une bonne opportunité.
Mais Marko va vite découvrir qu'il se dirige droit vers sa perte.
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A STAR IS BORN
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Le cinéma allemand manque cruellement
de stars. Difficile de citer les noms d'acteurs ou d'actrices
germaniques qui ont crevé l'écran ces dernières années.
Il y a bien Franka Potente, héroïne de Cours Lola Cours
et d'Anatomie, qui a entamé depuis une carrière
à Hollywood en accompagnant Matt Damon dans La Mémoire
dans la peau. Il y a bien aussi Moritz Bleibtreu, lui
aussi repéré dans Cours Lola Cours qui a poursuivi
notamment avec Das Experiment. C'est à peu près tout
en ce qui concerne la jeune génération. Il reste bien les
reliques de l'époque Fassbinder, comme Johan Leysen qu'on
retrouve dans le tout récent Schussangst de Dito
Tsintsadze, ou quelques francs-tireurs, tels que Götz Georg
qui éclaire de son talent le Mon Père d'Andreas Kleinert.
Mais, au final, le cinéma allemand manque d'un leader qui
entraînerait dans son sillage toute la cinématographie germanique.
Et puis, Goodbye Lenin ! est arrivé, avec dans ses
valises un jeune acteur au charisme évident, Daniel Brühl.
D'ailleurs, la prestation du jeune acteur allemand est clairement
l'un des principaux éléments qui ont fait du film de Wolfgang
Becker un carton à l'échelle européenne. Daniel Brühl y
est assez impressionnant. Dans un rôle nécessitant une palette
d'émotions assez large, de la comédie pure à des moments
plus dramatiques. Le talent de Daniel Brühl, qui a constitué
une agréable découverte pour le spectateur français, n'était
pas inconnu des cinéphiles allemands grâce à Cœur d'éléphant,
film de Züli Aladag datant de 2002. Dans ce long-métrage,
le jeune acteur dévore déjà la pellicule, prend toute la
lumière, rejetant ces partenaires de jeu dans l'ombre. Un
peu comme le faisait un Delon au meilleur de sa forme.
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