SYNOPSIS
: Casim est un Pakistanais
de Glasgow. Travaillant comme DJ dans les soirées branchées
de la ville écossaise, il rêve de construire son propre club.
Ses parents, musulmans fervents, ont arrangé son mariage avec
une jeune femme de la communauté. Mais Casim rencontre Roisin,
une jeune et jolie catholique, et c'est le coup de foudre. Malgré
les réactions hostiles que suscitent leur union, ils vont essayer
d'entretenir leur amour. |
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CHOC DES CULTURES
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Ken Loach évolue. Avec Just A kiss,
il ne change pas totalement de registre. Il analyse toujours
la société, mais d'une manière quelque peu différente que
celle adoptée dans ces derniers films. Dans My Name is
Joe, Sweet Sixteen, The Navigators ou
Bread and Roses, la caméra se faisait critique envers
le système ultra-libéral. Ken Loach filmait les exclus,
les marges d'une économie qui accepte de moins en moins
ses défavorisés et les services publics. Dans Just A
kiss, il conserve cette volonté de mettre en image les
conflits qui secouent notre petite planète, il reste dans
sa posture de cinéaste journaliste, de cinéaste témoin de
son temps, mais cette fois la démarche est différente.
Ken Loach délaisse la misère économique pour parler de religion.
Il quitte les quartiers mal famés de Londres, les provinces
en crise du Royaume-Uni pour une zone pavillonnaire écossaise
assez bourgeoise. Là habite une famille d'immigrés pakistanais
qui va servir de point d'ancrage au récit. Toute l'histoire
va en effet tourner autour de Casim, le fils de la famille.
Contradiction à lui tout seul, Casim est parfaitement intégré
dans la société anglaise mais reste tout de même attaché
à sa famille et aux valeurs traditionnelles qui la constitue.
Il est DJ et veut devenir patron de boîte de nuit, mais
il va prochainement se marier avec une jeune pakistanaise
qui lui a été désignée comme future femme par ses parents.
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