SYNOPSIS
: Joan Walden (Kelly Preston), mère de famille célibataire,
habite à Anville, banlieue américaine typique de conformisme
à côté de laquelle Stepford ressemble à Walnut Grove. Elle travaille
dans l’agence immobilière de l’insupportable monsieur Humberfloob,
maniaque de la propreté et obsédé des microbes. Un après-midi
où elle est contrainte d’organiser à la dernière minute une
réunion pour son patron elle demande à sa baby-sitter, l’improbable
madame Kwan, de veiller sur ses deux enfants, Sally et Conrad
(Dakota Fanning et Spencer Breslin).
Si le frère et la sœur n’ont aucun point commun - Sally est
aussi mature et planificatrice que Conrad peut être hyper-actif
et spontané, ils s’accordent sur un point : leur enthousiasme
plus que modéré pour madame Kwan. C’est que l’imposante taïwanaise
a un goût prononcé pour les combats au poing des parlementaires
de son pays natal et une tendance à la narcolepsie. C’est alors
que surgit dans la maison un chat parlant d’1,80 mètres venu
d’une autre dimension et adorant faire des bêtises. L’aventure
peut commencer… |
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« Le soleil ne
brillait pas
Il pleuvait trop pour
jouer.
Nous étions là dans la maison
En cette froide, froide et humide journée ».
Dr. Seuss, The Cat in the hat (Random House) (1)
UN APRES-MIDI DE CHAT
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Produit par Imagine Entertainment, la
société de Brian Grazer et Ron Howard conjointement avec Dreamworks
pour Universal, Le Chat chapeauté est la deuxième adaptation
cinématographique de l’œuvre du Dr. Seuss après Le Grinch.
Auteur vénéré de la littérature enfantine aux Etats-Unis mais
complètement inconnu en France, Seuss, de son véritable nom
Theodor S. Geisel (1904-1991), a créé en une cinquantaine de
livres illustrés par ses soins, un univers attachant et surréaliste
peuplé de personnages excentriques.
The Cat in the Hat, une histoire rédigée en un nombre
minimum de mots afin d’aider les enfants américains à s’initier
à la lecture, fut publié en 1957 et fut le premier succès
du Dr. Seuss. Véritable institution outre-atlantique, le Chat
méritait un interprète capable d’offrir le meilleur de lui-même
dans le registre « frappadingue survitaminé ». Jim
Carrey s’y étant déjà collé dans Le Grinch (tiré de
How the Grinch stole Christmas), c’est tout naturellement
Mike Myers qui enfile le pelage du félé félin pour rajouter
au livre quelques délires de son cru.
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