SYNOPSIS
: Jae-young se prostitue. L'adolescente espère partir en Europe
avec son amie Yeo-jin. Yeo-jin vit seule avec son père, un policier.
Un jour, pour échapper à des policiers, Jae-young saute d'un
immeuble et se blesse grièvement. Agonisante, elle réclame la
présence d'un de ses amants dont elle est tombée amoureuse.
Celui-ci refuse de venir. Pour le convaincre Yeo-jin est obligée
de coucher avec lui. Troublée par la mort de son amie, Yeo-jin
décide de retrouver tous les amants de son amie décédée pour
boucler la boucle. Son père la surprend avec l'un de ses hommes. |
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TRYPTIQUE COREEN
Pas facile de parler d'un film qu'on
trouve moyen, d'un film qui ne suscite ni l'enthousiasme
ni la détestation. L'histoire se déroule devant vos yeux,
le nerf optique saisit bien l'information fournie à vingt-quatre
images seconde, mais le cerveau reste sans réaction. Encéphalogramme
plat. Enfin pas tout à fait plat, sinon la situation sanitaire
du spectateur poserait problème, mais du moins c'est loin
d'être les montagnes russes. Mais alors qu'est-ce qui provoque
cet état larvesque ? Qu'est-ce qui fait que le spectateur
n'accroche jamais à l'histoire que Kim Ki-duk - réalisateur
coréen que la France a découvert avec L'Île - propose
?
La réalisation ? On ne peut pas dire cela. Kim Ki-duk est
talentueux. Pas vraiment original il faut bien le dire,
mais précis dans son cadrage, dans la composition de ses
plans et parfois inspiré dans le placement de la caméra.
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