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Tout peut arriver (c) D.R. FESTIVAL DE BERLIN 2004
Hors compétition

TOUT PEUT ARRIVER

de Nancy Meyers
Par Nicolas JOURNET


SYNOPSIS : Harry Sanborn dirige une maison de disque. Il part en week-end avec sa petite amie du moment, Marin Barry, qui pourrait très largement être sa fille. Alors que Marin pensait que sa maison, les deux amants tombent nez à nez avec la mater familias, Erica, et la seconde fille, Zoe. Premier choc. Deuxième choc : la crise cardiaque dont est victime Harry en pleine partie de sport en chambre et qui l'oblige à rester alité quelques jours. Le temps pour lui et Érica de tomber amoureux.

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SEX AND THE CITY

  Tout peut arriver (c) D.R.

Nancy Meyers aime les histoires romantiques. Ces récits qui tiennent seulement par le fait de savoir si à la toute fin, le héros va enfin - et définitivement : la perspective d'un divorce ou d'une séparation post-film n'est pas envisagée ni envisageable - conquérir l'héroïne et réciproquement. Pour Tout peut arriver, la question est de savoir si Érica va réussir ou non à pousser le célibataire endurci qu'est Harry à se caser. Ou bien en désespoir de cause va-t-elle se tourner vers le docteur Julian Mercer, beau gosse en blouse blanche ? Bref, l'argument est des plus classiques. Après s'être copieusement détesté, deux contraires tombent amoureux, mais ils ne s'en rendent pas forcément compte eux-mêmes et le choc de leurs différences va faire des étincelles jusqu'au bouquet final, souvent joyeux.

Dans Ce que veulent les femmes, son précédent et premier film, Nancy Meyers avait déjà mis en place un tel schéma. À l'époque, c'était Mel Gibson qui s'amourachait d'Helen Hunt. Mais la réalisatrice-scénariste parvenait moins bien à analyser les relations homme-femme qu'elle ne le fait dans Tout peut arriver. Ce que veulent les femmes reposait sur un argument de science-fiction : suite à un accident électrique, le personnage de Mel Gibson pouvait connaître les pensées des femmes qu'il croisait, de quoi choquer le machiste qu'il était. Pour son deuxième long, Nancy Meyers traite des mêmes problématiques - une communication délicate entre le sexe fort et le sexe faible -, mais sans se cacher cette fois derrière un artifice de narration.