SYNOPSIS
: Budd, Elle et Bill. Ce sont les trois derniers noms à rayer
sur la liste de La Mariée pour que vengeance soit faite. Après
tant de péripéties vécues dans le volume 1, qu’en sera-t-il
dans cette suite ? Quels risques notre justicière est-elle
prête à prendre ? Saura-t-elle parvenir à ses fins ?
Autant de questions auxquelles ce second volet répondra. |
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POINT DE VUE
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Suite et fin. Après le vibrant hommage
rendu aux films de sabres asiatiques dans le volume 1, le
volume 2 emprunte le chemin du western-spaghetti. Comme
le définit Quentin Tarantino, Kill Bill vol 1 est
un film de sabre avec un zeste de western tandis que sa
suite est plutôt un western mâtiné de fulgurances aux sabres.
Mais ce serait une grave erreur de réduire ce second volet,
aussi jubilatoire que le premier, à cette simple description
qu’en fait son auteur. Car les références pleuvent de toutes
parts dans le premier volume autant que dans le second et
s’étendent sur de larges registres.
D’emblée ce Kill Bill vol 2 débute sur un noir et
blanc splendide. Le générique dont les caractères rappellent
les années 40-50 défile. La musique se fait menaçante, La
Mariée est au volant d’une voiture qu’aurait pu conduire
Humphrey Bogart, elle commence à déballer son discours de
vengeance, à nous remémorer ces exploits de la première
partie, et sa détermination à exterminer le reste de ses
ennemis. En femme fatale, Uma Thurman semble tout droit
sortie d’un film noir. Avec sa chevelure blonde, Tarantino
en a fait sa Lana Turner. Ouvertement cité à un moment du
film, Le Facteur sonne toujours deux fois de Tay
Garnett mettait en scène John Garfield et une certaine…Lana
Turner.
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