SYNOPSIS : Deux ans après avoir
acquis ses pouvoirs, Peter Parker est au fond du trou: il
tente de poursuivre ses études de physique tout en étant livreur
de pizza, photographe et accessoirement superhéros. D'un point
de vue personnel, il est tout aussi largué: Mary Jane Watson
se marie, Harry Osborn tente de sauver une amitié que Peter
ne souhaite pas, sa voisine est amoureuse de lui sans même
qu'il soit capable de s'en rendre compte... Doutant de sa
capacité à vivre dans le mensonge en menant deux vies, il
doit faire face au Docteur Octopuss, brillant physicien qui
se voit doté lors d'une expérience ratée de 4 bras mécaniques
aux intentions forts déplaisantes: la destruction de la ville.
|
....................................................................
|
L’ARAIGNE,
L’ARAIGNE, ELLE S'ENVOLE SUR UN FIL...
|
 |
|
|
Il y a deux
ans cartonnait sur les écrans du monde entier Spiderman.
Adaptation d'un comic book légendaire, le film avait réussi
à rassembler les fans, le grand public et une très grande
partie de la critique. Cette gageure était liée à un film
bien rythmé, contenant toutes les trames inhérentes et nécessaires
aux grands films d'action et d'aventure : amour, haine,
vengeance, filiation et destruction des liens familiaux;
mais également des séquences de voltige dans les rues New
Yorkaises, dans lesquelles Peter Parker voltigeait avec
un réalisme certain entre les buildings. Une réussite qui
ne pouvait donc demeurer sans suite. Mais contrairement
aux déceptions habituelles que sont les « sequels »
des blockbusters, Spiderman 2 hausse le niveau. Et
de quelle manière!
A ce rythme là, on serait en raison de se demander que pourraient
ils inventer pour progresser dans la perfection visuelle?
Les batailles robotiques et apocalyptiques de "Matrix
Revolutions", les combats du "Retour du Roi"
nous présentaient des séquences monumentales tant dans leur
envergure que dans leur précision et leur réalisme (à un
prix certain). Là encore, les séquences d'action, qu'il
s'agisse du Docteur Octopuss ou des voltiges de Spider Man,
sont d'un calibre encore inatteint. Le prix est encore une
fois conséquent (le budget est évalué à 200 millions de
dollars) mais le résultat est tellement enthousiasmant qu'il
paraît difficile de bouder son plaisir. Accroché par ses
filaments de toile, le petit personnage rouge et bleu virevolte
parmis les taxis, se fondant littéralement dans la mégapole
et son mouvement, poussant des cris de joie tel l'adolescent
qu'il est resté. Jouissance sur l'écran du personnage et
du spectateur dans la salle obscure.
|