«Quand j'étais petit, on n'avait
pas le cinéma à l'école, et je pensais que le cinéma aurait
cette qualité d'élargir l'horizon et de faire comprendre le
monde autour de nous. Finalement les films qui remplissent
ce rôle sont assez rares. Les jeunes de notre époque sont
de très bons techniciens, mais ils manquent de culture générale
et d'idées personnelles. »
Dans sa sagesse, Frédéric Back nous a livré le secret du bonheur
il y a 25 ans. Comme l'indique le titre de son court-métrage
de 1979, Tout rien, l'homme est le seul animal qui
s'entête à vouloir tout posséder : «Un bonheur, c'est tout
le bonheur. Vouloir accumuler les bonheurs, ça les fait disparaître.
»
La
solution avancée par ce cinéaste engagé, son idéal, serait
que l'on coupe les fonds voués à l'armement et qu'on les consacre
plutôt à la protection de la nature. Une utopie ? «C'est
vrai, je suis peut-être naïf. Mais l'utopie est quand même
quelque chose d'important. C'est en étant utopiste qu'on peut
faire des projets pour que l'impossible devienne un jour réalité.
»
Si Elzéar Bouffier n'avait pas été utopiste, il n'aurait jamais
planté une forêt à lui tout seul...
1993 Le Fleuve aux grandes eaux 1987L’Homme qui plantait des arbres 1980Tout rien 1979 L’oiseau de feu 1977 Taratata la parade 1975 Illusion ? 1973 La création des oiseaux 1971 Inon ou la conquête du feu 1970 Abracadabra