Certains, en voyant ses reportages pour
« Envoyé Spécial » (sur Las Vegas ou le daltonisme),
ou en écoutant ses chansons écrites pour Moustaki, Reggiani
- et pour lui même - avaient cru découvrir un « autre »
Patrick Schulmann. Plus respectable, plus sérieux...
Pourtant son regard de chroniqueur, moraliste parfois, était
présent dans tous ses films, notamment dans Les Oreilles
entre les dents, son film maudit, qu’il aimait voir comparer
à un « Drôle de Drame » des années 80.
Récemment, un de ses fans
(et ils sont nombreux) faisait remarquer que les films de
Patrick avaient une morale inversée... A la fin les justes
et les injustes échangent leur place (ou leur peau...) Un
peu comme la carrière de ses films : triomphes ou rejets.
Pas de juste milieu...
Je me souviens d’une remarque
troublante... En montrant sa maison près de Thoiry (encore
un zoo...), Patrick disait « Elle m’a probablement
empêché de faire deux films ». Je pense qu’il y
avait dans cette phrase moins d’amertume que de fierté...
Pour la sortie de Comme
une bête, il répétait souvent « Je n’arrive
pas à le vendre ». Pour lui, c’était une épreuve.
Au final ce serait plutôt un compliment.
1998 Comme une bête avec Sagamore
Stévenin, Marie Guillard 1987 Les Oreilles
entre les dents avec Jean-Luc Bideau 1985 P.R.O.F.S
avec Patrick Bruel, Fabrice Luchini 1984 Aldo et Junior
avec Aldo Maccione, Andréa Ferreol 1982 Zig-Zag Story
(Et la tendresse ? Bordel ! n°2) 1980 Rendez-moi
ma peau avec Erik Colin, Bee Michelin 1978 Et la tendresse
? Bordel ! avec Jean-Luc Bideau 1976 L’Intrus 1971 Axel et Zoé
s’aiment d’amour tendre